Une journée pour comprendre le handicap

Une journée pour comprendre le handicap

15 octobre 2019

Éducation et formation

L’un des ateliers proposait aux élèves de découvrir l’alphabet braille.

L’un des ateliers proposait aux élèves de découvrir l’alphabet braille.

Bien vivre son handicap au collège pour mieux apprendre. C’était le thème de la journée de vendredi, veille des vacances scolaires, au collège Louise-Michel de Païta. Initiée par l’infirmière de l’établissement, cette manifestation a sensibilisé plus de 200 élèves aux conditions de vie des personnes en situation de handicap.

Professeurs, surveillants, équipe de la restauration scolaire, associations en lien avec le handicap, orthophonistes, artiste graffeur, champion handisport… Ce vendredi, le collège Louise-Michel était en ébullition à l’occasion de sa première journée dédiée au handicap.

« Cette année nous avons accueilli une unité d’intégration d’enfants handicapés* qui a suscité des peurs chez certains élèves étrangers au handicap, raconte l’infirmière de l’établissement, Marion Jung, à l’initiative du projet. J’ai donc proposé d’organiser une journée pour sensibiliser les élèves. » L’idée étant de leur offrir l’occasion de se mettre à la place d’une personne handicapée pour qu’ils comprennent les difficultés auxquelles elle est confrontée au quotidien.

 

Marion Jung (au centre) est à l’origine de la journée « Bien vivre son handicap au collège pour mieux apprendre ».

Marion Jung (au centre) est à l’origine de la journée
« Bien vivre son handicap au collège pour mieux apprendre ».

 

Apprendre la tolérance

 

« La tolérance face à la différence : c’est le thème d’éducation que porte cette journée », confirme le principal du collège Louise-Michel, Thierry Cuggia.

Découverte du braille, course en fauteuil handisport ou à béquilles, volley assis, jeux sensoriels, parcours à l’aveugle, etc. Au total, 18 ateliers tournants étaient proposés aux élèves de 6e et de 5e pour découvrir les handicaps et autres troubles (dyslexie, dyspraxie, diabète, etc.) en s’amusant, afin de mieux les comprendre, les accepter et favoriser ainsi l’intégration des collégiens porteurs de handicap.

*classe Ulis : unité localisée pour l'inclusion scolaire.

 

Les élèves de la classe Relais – qui accueille des jeunes en risque de  déscolarisation – ont réalisé un graff sur le thème du handicap, avec l’aide de l’artiste Yann Skyronka.

Les élèves de la classe Relais – qui accueille des jeunes en risque de  déscolarisation – ont réalisé un graff sur le thème du handicap, avec l’aide de l’artiste Yann Skyronka.

 

 

« Allez, allez, plus vite ! » Animé par le champion handisport Nicolas Brignone, l’atelier de course en fauteuil a déchaîné l’esprit de compétition des élèves.

« Allez, allez, plus vite ! » Animé par le champion handisport Nicolas Brignone, l’atelier de course en fauteuil a déchaîné l’esprit de compétition.

 

 

La course en fauteuil : « C’est dur…, reconnaît Maheanu’u. J’ai perdu contre une fille ! » La gagnante s’appelle Angie.

La course en fauteuil : « C’est dur…, reconnaît Maheanu’u (à d.). J’ai perdu contre une fille ! » La gagnante (à g.) s’appelle Angie.