Pas d’improvisation sur le lagon

Pas d’improvisation sur le lagon

17 janvier 2017

Sécurité et prévention Société

Près de 600 personnes ont été sensibilisées au cours de la journée. © Photos Jacquotte Samperez/LNC

Près de 600 personnes ont été sensibilisées au cours de la journée. © Photos Jacquotte Samperez/LNC

« Sur le lagon pas d’improvisation, je prends toujours mes précautions » : c’est le nom de la campagne 2017 relative à la sécurité des loisirs nautiques conduite, comme chaque été, par la direction des Affaires maritimes (DAM). Celle-ci organisait dimanche une journée de sensibilisation en mer, afin d’informer les plaisanciers sur les règles de sécurité à observer et les conseils de prudence à respecter. 

Cette opération, qui réunissait les moyens nautiques du gouvernement, des gendarmeries nationale et maritime, de la SNSM et de la province Sud, aura permis de sensibiliser près de 600 personnes, pour un total de plus de 200 embarcations. Sur le secteur de l’îlot Laraignère, les gardes nature provinciaux ont touché 140 personnes (pour 41 bateaux). Du côté du phare Amédée et en petite rade, la gendarmerie maritime en a informé 70 (30 bateaux). À bord de l’Amborella, navire du gouvernement, les agents de la DAM ont pu diffuser leurs messages auprès de 56 personnes (20 bateaux) autour de l’îlot Signal. Au mouillage de l’îlot Maître, les bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) ont accosté 19 navires (66 plaisanciers). Et en grande rade, 85 personnes (29 navires) ont été sensibilisées par la brigade nautique de la gendarmerie nationale. L’opération, qui s’est déroulée de 8 h à 15 h sous un soleil de plomb et une météo bien plus clémente que l’an dernier, a également été déployée à Bourail (20 bateaux) et Koumac (près de 50 embarcations).

Augmentation de la couverture VHF

« Comme chaque année, nous avons rappelé les précautions à prendre avant le départ – vérification du matériel de sécurité obligatoire, conditions météo, horaires des marées... –, les numéros d’urgence à connaître – le 16 par téléphone et le canal 16 par VHF pour contacter le centre de coordination de sauvetage en mer (MRCC Nouméa) – et insisté, en matière de balises de détresse, sur la nécessité de s’enregistrer au préalable sur les bases de données », indique Sylvain Rabeau, chef du service de la navigation et de la sécurité maritimes à la DAM. Lors du dernier Salon de la mer à Nouméa, une forte demande avait été constatée notamment sur les balises satellite (EPIRB et PLB).

L’accent a également été mis sur l’augmentation de la couverture VHF aujourd’hui effective (17 émetteurs récepteurs ont été installés tout autour de la Grande Terre en 2016 ; manquent encore Yaté et Belep) et son importance dans la chaîne du secours en mer. « Nous avons également pas mal communiqué sur les caractéristiques de conception du bateau (nombre de personnes à bord, éloignement, puissance maximale) et les risques liés à la transformation de son navire  (structure, motorisation...). »

 

Éditées par la DAM, des fiches consacrées à l’équipement de sécurité des navires de plaisance, aux balises et à la VHF ont été distribuées aux plaisanciers.

Éditées par la DAM, des fiches consacrées à l’équipement de sécurité des navires de plaisance, aux balises et à la VHF ont été distribuées aux plaisanciers.

 

 

L’Amborella, le navire de la Nouvelle-Calédonie, a participé à l’opération.

L’Amborella, le navire de la Nouvelle-Calédonie, a participé à l’opération.

 

 

Affaires maritimes, sauveteurs en mer, province Sud, gendarmerie nationale et maritime… Environ 25 personnes ont été mobilisées à Nouméa pour aller à la rencontre des plaisanciers.

Affaires maritimes, sauveteurs en mer, province Sud, gendarmerie nationale et maritime… Environ 25 personnes ont été mobilisées à Nouméa pour aller à la rencontre des plaisanciers.

 

 

Conformité de conception et de construction

Les catégories de conception d’un navire correspondent à un état de la mer et du vent. La vérification de la conformité de conception et de construction varie selon la longueur du bateau et sa catégorie de conception. D’une manière générale, le fabricant ou l’importateur a la possibilité d’effectuer un contrôle interne sur les unités de petites tailles et classées dans les catégories C et D. Dès lors qu’un navire est conçu pour naviguer en catégorie A ou B, sa flottabilité, sa stabilité et son franc-bord doivent être vérifiés par un organisme ayant été approuvé par l’État et notifié à l’Union européenne. Plus d’informations sur le site des Affaires maritimes : www.affmar.gouv.nc.

 

La campagne de prévention 2017

 Pour mieux informer et sensibiliser les plaisanciers, la DAM a prévu une campagne articulée autour d’articles de presse, de bandeaux accrochés sur certains sites Internet comme celui de Météo France, et de la distribution de l’affiche du visuel 2017 dans les commerces et auprès des institutions. Une nouveauté, courant février, la diffusion d’un livret sur les habitudes et les bons gestes à adopter en mer, organisée avec l'aide de la SNSM sur les différentes mises à l'eau. Ce guide sera mis à disposition des plaisanciers dans sa version imprimée, mais également numérique sur les sites de la DAM et du MRCC (www.mrcc.nc).

 

visuel