Solidarité avec les Loyauté
Le gouvernement a décidé de débloquer une aide d’urgence de 20 millions de francs suite au passage du cyclone Donna : 5 millions pour chacune des trois îles Loyauté sinistrées, et 2,5 millions pour les structures privées DDEC et ASEE, dont les établissements scolaires ont été sérieusement touchés à Lifou.
Comme il l’avait fait après le passage de Cook, le gouvernement a voté « une enveloppe d’urgence pour apporter un peu de trésorerie aux communes » suite aux dégâts causés par le cyclone Donna les 9 et 10 mai derniers aux Îles Loyauté. D’un montant de 5 millions pour chacune des communes d’Ouvéa, Lifou et Maré, la subvention contribuera à la remise en état des bâtiments endommagés. Par ailleurs, la Direction diocésaine de l’École catholique (DDEC) et l’Alliance scolaire de l’Église évangélique (ASEE) recevront chacune 2,5 millions de francs, pour réhabiliter leurs établissements scolaires, fortement touchés à Lifou. « Afin que nos enfants puissent reprendre les cours le plus tôt possible et dans de bonnes conditions », selon le souhait de Philippe Germain.
Des images qui marquent
Dès le 11 mai, le président du gouvernement s’était rendu à Lifou, la Loyaltienne la plus sévèrement frappée avec une centaine d’habitations détruites ou très abîmées, pour témoigner sa solidarité aux habitants et décider des mesures exceptionnelles à mettre en place. À Traput ou Xepenehe, l’attendait un spectacle de désolation. L’œuvre dévastatrice d’un vent « qui a soufflé durant plus de quatre heures sans faiblir ». Des images qu’il n’est pas près d’effacer, comme « cette toiture, pas quelques tôles mais bien une toiture entière avec la charpente », celle d’une école de l’ASEE, qu’on a retrouvée à plus de 200 m de ses murs en béton.
Après le soutien aux populations et la sécurisation des infrastructures publiques, assurés par les équipes de la Croix-Rouge et de l'unité d'intervention de la Sécurité civile, après les kits de secours débarqués du ventre du Casa des Forces armées par un détachement du Rimap, l’aide du gouvernement va fournir un bol d’oxygène aux communes et aux associations d’enseignement privé. Ce concours d’urgence de la Nouvelle-Calédonie pourra être complété par celui des provinces, par l’aide d’urgence et le fonds de garantie de l’État.