Quatre-vingts ans après l’appel du général de Gaulle

Quatre-vingts ans après l’appel du général de Gaulle

19 juin 2020

Société

Une cérémonie organisée par la province Sud et la mairie de Nouméa s’est tenue à 16 heures, à la Croix de Lorraine.

Une cérémonie organisée par la province Sud et la mairie de Nouméa s’est tenue à 16 heures, à la Croix de Lorraine.

Les autorités civiles et militaires de Nouvelle-Calédonie ont célébré, jeudi 18 juin, le 80e anniversaire de l’appel du général de Gaulle.

Le 18 juin 1940, sur les ondes de la BBC, le général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat avec lui en Grande-Bretagne, au sein des Forces Françaises Libres. Entouré de volontaires qui l'avaient rejoint dans son exil, il jetait les bases d'une alternative au régime de Vichy, la France Libre.

À l'occasion de la commémoration du 80e anniversaire de l’appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite, plusieurs cérémonies ont eu lieu à Nouméa ce jeudi 18 juin. Les solennités ont débuté à 16 heures par une commémoration qui a notamment réuni, au pied de la Croix de Lorraine, le maire de Nouméa Sonia Lagarde, la présidente de la province Sud Sonia Backès, le président du gouvernement Thierry Santa et les membres du gouvernement Isabelle Champmoreau et Christopher Gygès.

Tous se sont ensuite rendus au monument aux morts de la place Bir-Hakeim pour honorer, sous la présidence du haut-commissaire, aux côtés des autorités militaires et des corps constitués, la mémoire des hommes et des femmes tombés au front pour la France. Mais aussi celle des Calédoniens engagés dans le bataillon du Pacifique qui ont rejoint la France Libre en réponse à l’appel du Général.

L'appel du 18 juin commémoré à Nouméa

 

Extrait de l'appel du 18 juin

« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »

 

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