Le partenariat avec la Nouvelle-Zélande se dessine
Point d’orgue de la récente mission du gouvernement en Nouvelle-Zélande, une série de rencontres au sein de plusieurs ministères à Wellington a permis de faire avancer les projets de coopération entre les deux pays.
Conduite par Philippe Germain, la délégation du gouvernement s’est rendue dans la capitale néo-zélandaise les 9 et 10 juin pour mener des entretiens qui ont essentiellement porté sur l’intégration régionale de la Nouvelle-Calédonie et la fluidification des relations économiques. L’objectif du président du gouvernement est clair : « Développer un nouveau relais de croissance dans un contexte de crise économique majeure. »
Au cours de ces rencontres, les membres de la délégation et leurs homologues néo-zélandais ont esquissé de nombreux axes de coopération possibles : par exemple, dans le domaine des relations parlementaires, des énergies renouvelables, de l'éducation ou encore du sport, notamment de haut-niveau. Dans le secteur économique, la participation éventuelle du BTP calédonien à la très forte demande en Nouvelle-Zélande (Christchurch et Auckland) a encore avancé. Un des temps forts a été la réunion au ministère des Affaires étrangères durant laquelle le projet d'« accord administratif » entre les deux pays a été de nouveau évoqué. À l'issue de l'ensemble des échanges, il a été convenu que le président du gouvernement envoie au ministre Murray McCully une lettre proposant les axes de coopération susceptibles d'être privilégiés. Cette feuille de route, une fois entérinée de part et d'autre, pourrait alors faire l'objet d'une signature solennelle en marge du prochain sommet du Forum des Îles du Pacifique à Pohnpei (Micronésie) en septembre.
La Nouvelle-Calédonie pro-active
Le bilan de la mission, dressé lors de l'entretien de la délégation calédonienne avec l’ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, est plus que positif. Forte de deux visites rapprochées du président du gouvernement, la Nouvelle-Calédonie a largement amélioré son image aux yeux des Néo-Zélandais montrant concrètement sa volonté d’intégration régionale et d’intensifier les échanges commerciaux.