La pêche kanak s’expose à Fidji et au Vanuatu

La pêche kanak s’expose à Fidji et au Vanuatu

22 février 2019

Culture Relations extérieures

« Pêcher pour exister » à l’Alliance française de Suva, du 7 au 27 février.

« Pêcher pour exister » à l’Alliance française de Suva, du 7 au 27 février.

Après plusieurs mois à l’affiche du centre culturel Tjibaou, l’exposition « Pêcher pour exister » a mis le cap sur Fidji où elle est accueillie par l’Alliance française de Suva depuis le 7 février. Prochaine escale en mars à Port-Vila, au Vanuatu.

À travers des photos, des textes, des aquarelles et un court-métrage, « Pêcher pour exister » présente les rapports du peuple kanak avec la mer et les pratiques de pêche traditionnelle. « Ici, comme nulle part ailleurs, la mer sculpte les hommes et forge leurs mythes », explique Matthieu Juncker, biologiste et photographe à l’origine de cette exposition à laquelle ont aussi contribué la chercheuse de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) Catherine Sabinot, le peintre Bertrand Juncker, son père, le réalisateur Thomas Douchy et Floriane Kombouaré de l’Agence de développement de la culture kanak-centre culturel Tjibaou (ADCK).

Un thème qui rassemble les peuples du Pacifique

Plébiscitée par le public et les médias calédoniens, cette belle exposition repousse aujourd’hui les frontières du Caillou. Grâce à un prêt du centre culturel Tjibaou convenu avec l’Alliance française de Suva, elle est en effet présentée depuis deux semaines au public fidjien, dans le cadre d’un mois dédié à l’environnement.

Près de 80 personnes étaient présentes le soir du vernissage, curieuses de découvrir les traditions de la pêche calédonienne et d’identifier des points communs entre les deux territoires mélanésiens. « Je suis très content de voir cette exposition voyager, parce que des pêches coutumières persistent dans toute l’Océanie, note Matthieu Juncker. Elles reposent sur des valeurs et des organisations qui présentent des similitudes. »

 

À travers des photos, des textes, des aquarelles et un court-métrage, « Pêcher pour exister » présente les rapports du peuple kanak avec la mer et les pratiques de pêche traditionnelle. « Ici, comme nulle part ailleurs, la mer sculpte les hommes et forge

À travers des photos, des textes, des aquarelles et un court-métrage, « Pêcher pour exister » présente les rapports du peuple kanak avec la mer et les pratiques de pêche traditionnelle. « Ici, comme nulle part ailleurs, la mer sculpte les hommes et forge

 

 

Consolider les relations régionales

Face à son succès, « Pêcher pour exister » quittera dans quelques jours l’Alliance française de Suva pour celle de Port-Vila, au Vanuatu. 
Financée intégralement par le centre culturel Tjibaou, cette exposition au devenir inattendu par ses créateurs, témoigne de la richesse culturelle et patrimoniale de la Calédonie et de ses hommes. Mais elle sert aussi désormais une cause nouvelle : la visibilité de la Nouvelle-Calédonie et le renforcement de ses relations avec les pays voisins.  « Les liens existent entre la Nouvelle-Calédonie et Fidji, a ainsi déclaré Thomas Feldstein, le directeur de l’Alliance Française. Et nous souhaitons les renforcer. »

 

poster_expo_recif

 

Pour prolonger le voyage
L’exposition s’accompagne de l’ouvrage « Des récifs et des hommes » qui, au-delà des pêches coutumières, rapporte de croustillantes anecdotes de pêcheurs d’ici. Il permet de redécouvrir la Calédonie, de Bélep à l’île des Pins, au travers de leurs regards.
Disponible en librairie, grandes surfaces ou sur le site Pacific-bookin.nc

 

 

Documents à télécharger