Contrats de développement 2017-2021 : l’État maintient ses efforts

Contrats de développement 2017-2021 : l’État maintient ses efforts

23 novembre 2016

Aménagement du territoire Éducation et formation

La mise aux normes de l’aérodrome de Magenta et le déplacement de la route qui le longe sont inscrits dans le contrat 2017-2021 État-Nouvelle-Calédonie.

La mise aux normes de l’aérodrome de Magenta et le déplacement de la route qui le longe sont inscrits dans le contrat 2017-2021 État-Nouvelle-Calédonie.

La nouvelle génération des contrats de développement État-Nouvelle-Calédonie et État-Intercollectivités pour la période 2017-2021 sera signée prochainement. D’un montant global de plus de 27 milliards de francs, ils mettent notamment l’accent sur la jeunesse et l’amélioration des infrastructures de transport.

Grâce à une participation financière constante de l’État, le budget qui sera consacré aux opérations identifiées dans le contrat 2017-2021 État-Nouvelle-Calédonie s’élève à 13,327 milliards de francs, financé à 30 % par l’État et à 70 % par la Nouvelle-Calédonie.

Axé sur la jeunesse, il prévoit notamment la création du service civique, la poursuite de la rénovation du Lycée agricole de la Nouvelle-Calédonie, et la création d’une structure éducative contenante, « dont la forme exacte - centre éducatif fermé ou autre -  devra être précisée selon les conclusions du rapport d’expertise qui sera remis prochainement au gouvernement », précise Philippe Dunoyer.

Ce contrat inclut également des travaux d’amélioration des infrastructures de transport terrestre et aérien, avec le doublement des voies de la RT1 entre Païta et La Tontouta, et la mise aux normes de l’aérodrome de Magenta, « rendue obligatoire du fait de l’évolution de la réglementation en matière d’Aviation civile, mais aussi en raison de l’arrivée de nouveaux appareils d’Air Calédonie nécessitant, notamment, de déplacer la route. »

La réalisation d’études liées à la transition énergétique (barrage de la Ouinné et centrale C au gaz), le développement de zones d’activités sur terres coutumières (ZODEP), l’amélioration de l’accueil des croisiéristes à Nouméa et les travaux de rénovation et d’extension du Musée de la Nouvelle-Calédonie sont aussi inscrits dans ce contrat développement.

Jeunesse, transport, etc.

Réalisé à participation financière constante de l’État, le budget qui sera consacré aux opérations identifiées dans le contrat 2017-2021 État-Intercollectivités (Nouvelle-Calédonie, provinces) s’élève pour sa part à 13,912 milliards de francs. « Le principal poste concerne la recherche et l’innovation, suivi de celui de la formation et de la jeunesse avec, par exemple, la rénovation de la FOL. »

Il prévoit aussi un volet dédié à la gestion de l’eau et de l’environnement, une enveloppe pour l’amélioration de l’accueil des croisiéristes dans le Nord et les îles, la réalisation du barrage de Pouembout, ou encore le contournement du Mont-Dore.

Validés à l’unanimité, ces contrats de développement seront présentés en séance publique au Congrès le 5 décembre et pourraient être signés en présence de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.

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