Les candidats à Science-Po au gouvernement
Dans le cadre de la convention Education Prioritaire signée entre l’Institut d’Etude Politique de Paris et la Nouvelle-Calédonie, l’ensemble des membres du gouvernement ont accueilli les candidats au concours Science-Po pour une présentation de l’institution.
C’est à cette occasion, que le mardi 27 juillet, le Président ainsi que l’ensemble des membres du gouvernement ont présenté l’organisation de l’institution et ses différents domaines de compétences aux jeunes candidats. Au cours des échanges qui ont suivi, les membres du gouvernement ont mis en avant les efforts importants que les lycéens devaient effectuer en termes de travail et d’implication personnelle. Philippe Gomès a, quant à lui, insisté sur « un dispositif qui offre à des jeunes calédoniens des possibilités d’avenir qu’ils n’avaient pas jusqu’alors » et « la part importante de la confiance en soi dans la réussite d’un tel concours ».
Une trentaine de lycéens ont fait acte de candidature. Pour constituer leur dossier, ils sont épaulés par les équipes éducatives de leur établissement afin de passer, fin août, une épreuve d’admissibilité devant un jury composé d’enseignants de leur propre établissement. Ils participent actuellement à une université d’hiver d’une durée d’une semaine, durant laquelle ils sont amenés à rencontrer différentes composantes de la société socio-politico-économique du pays.
Pour mener à bien cette opération, cinq lycées ont été choisis pour la diversité sociale et culturelle de leur population scolaire : Le lycée du Grand Nouméa, le lycée Antoine-Kela, à Poindimié, le lycée William-Haudra, à Lifou et pour la première fois cette année deux lycées privés : le Lycée d’Anova de Nouméa et le lycée Do Kamo de Paita. Ce dispositif est ouvert à tous les élèves de terminale.En 2009 deux lycéennes, Megan Wadriako et Céleste Menrempon, avaient intégré l’IEP de Paris, 24 lycéens avaient alors préparé le concours.
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