Adoption d'une position commune pour les PTOM

Philippe Gomès a notamment signé avec le président de la Polynésie Française, Gaston Tong Sang, une déclaration politique qui fait parler d’une seule voix tous les PTOM de l’Union européenne. Elle propose des orientations sur les problématiques environnementales et commerciales des PTOM, sur le futur partenariat UE-PTOM, la création à venir d’un bureau de l’OCTA à Bruxelles, et entérine l’adoption du plan stratégique 2010 de l’OCTA.

La conférence ministérielle a précédé le Forum Union européenne et Pays et Territoire d'outre-mer qui a permis par ailleurs d’échanger avec la Commission européenne et les représentants des États Membres sur l’ensemble des sujets relatifs à l’association des PTOM de l’UE. Il marque une nouvelle étape d’une réflexion désormais commune sur les attentes et les besoins de ces partenaires de l’Europe qui ont aujourd’hui le statut de « pays et territoires d’outre-mer associés à la Communauté européenne ». 

Dans son discours de clôture du forum, en tant que président de l’OCTA, Philippe Gomès a rappelé la nécessité pour les PTOM de démontrer « aux institutions de l’Union européenne que nous disposons d’atouts au service de l’UE, que nous avons le potentiel pour être ses avant-postes, “ses têtes de pont” dans nos zones géographiques comme cela était déjà mentionné dans la position commune de 2003. Nous souhaitons réaffirmer notre rôle dans la promotion des valeurs européennes ». Tous partagent l’idée qu’il est important d’être désormais plus présents aux grands rendez-vous européens, et de renforcer le dialogue avec les institutions européennes, les représentants de tous les États Membres de l’UE et les régions ultrapériphériques. 

Inquiétudes sur le changement climatique

Une position commune début 2011

Les chefs de délégation de tous les PTOM sont convenus par ailleurs de la nécessité d’alimenter et d’orienter les réflexions sur le futur partenariat avec l’Union européenne en adoptant une position commune des PTOM et des Etats Membres (La France, Les Pays-Bas, La Grande-Bretagne et le Danemark) auxquels ils sont liés. Au-delà des études qui seront lancées par la Commission européenne cette année, « il ne s’agit pas d’être de simples spectateurs d’une réflexion qui nous concerne en premier lieu. Il s’agit d’en être les acteurs. Il s’agit d’être de véritables forces de proposition » a souligné Philippe Gomès. Avec le soutien de la France, Philippe Gomès assurera la coordination de ce travail au sein de l’OCTA. Il a proposé un premier point d’étape d’ici octobre.