La dengue ne prend pas de vacances
Face à l’augmentation des cas de dengue dans le Grand Nouméa et à une circulation active du virus de type 2 au Vanuatu, les autorités sanitaires mettent en garde la population et plus particulièrement les voyageurs. La lutte contre la dengue est l’affaire de tous !
À cette période de l’année, où les conditions météorologiques sont favorables au développement des moustiques, le risque de démarrage épidémique est très élevé. Surtout en cas d’introduction de la dengue 2 qui sévit actuellement au Vanuatu. La dernière épidémie de ce virus en Nouvelle-Calédonie datant de 1998, les conséquences sur la population peu immunisée sont à craindre.
Il est conseillé aux personnes qui se rendent au Vanuatu de se protéger contre les piqûres de moustiques en appliquant notamment des répulsifs cutanés durant toute la journée. Au moins pendant sept jours après le retour de vacances, une protection systématique demeure nécessaire, même en l’absence de symptômes. En effet, l’infection ne donne pas toujours de signes de maladie. En cas de fièvre ou de tout autre symptôme (maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, plaques rouges sur le corps), il faut consulter rapidement un médecin et lui indiquer le voyage récent au Vanuatu.
Piqûre de rappel
L’implication de la population est essentielle pour lutter contre la dengue, le chikungunya et le zika. Afin d’éviter la prolifération des moustiques, il faut veiller à détruire les gîtes larvaires en nettoyant les gouttières et en éliminant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie (récipients, encombrants…) aux abords des habitations.