Décès de Pasteur Wanir Wélépane

C’est avec une profonde émotion que le président et les membres du gouvernement ont appris le décès du Pasteur Wanir Wélépane, un homme qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la littérature et de la spiritualité

Durant toute sa vie, cet enfant de Tokanod a porté une multitude de responsabilités : écrivain, essayiste, poète et homme de foi. Wanir, qui veut dire « petite lumière » car dit-il « peut-être qu’il est né à Noël », était de nature curieux avec cette soif de rencontre, de découverte de l’autre et de la vie.

Cette soif l’a poussé à écrire plusieurs essais et recueils : « La case et le feu », un essai symbolique, « Entre deux pays », un livre de réflexions philosophiques, « Aux vents des îles », un recueil de textes multilingues, « Tokanod, cette inconnue », un recueil de textes en Nengoné et en Drehu. Wanir Wélépane était aussi et avant tout un homme de foi. Animateur de la jeunesse au sein de l’église évangélique de 1965 à 1977, il a été consacré pasteur en 1968.

Il a pris la responsabilité de la direction de l’école pastorale de Béthanie - Lifou en 1983 avant d’achever son ministère à la tribu de Ouindo, à Poindimié. Dans cet engagement spirituel, il a œuvré pour la réforme de la constitution de l’église protestante et notamment l’intégration des femmes pasteurs.

Il s’est investi également dans des sujets de société tels que l’emploi local ou encore la place de la jeunesse. Âgé de 82 ans, il laisse un héritage significatif à travers ses œuvres littéraires et son engagement religieux. Sa perte laissera un vide immense.

Le gouvernement collégial tient à exprimer ses plus sincères condoléances à sa famille, son clan et sa chefferie et tient à leur témoigner toute sa sympathie et son soutien dans cette douloureuse épreuve.