Carton plein pour le vaccinodrome de Nouméa

Samedi matin dès 8 h 30, une file s’est formée devant l’hôtel de ville de Nouméa avant l’ouverture du vaccinodrome au public. Les équipes, composées de médecins, d’infirmiers et d’agents du gouvernement et de la mairie, étaient prêtes à accueillir les volontaires à la vaccination contre le Covid-19. Avec ou sans rendez-vous, ce centre provisoire s’adressait à tous à partir de 12 ans. La veille, un peu plus de 90 personnes, principalement des personnels municipaux et de jeunes sportifs, avaient déjà reçu leur première injection lors de la phase d’ajustement.

Les jeunes du pôle espoirs de handball ont profité en avant-première du vaccinodrome le 25 juin.

Retrouver une vie normale

« C’est une action formidable pour les Nouméens et plus largement pour tous les Calédoniens, a insisté Jean-Pierre Delrieu, premier adjoint au maire de Nouméa lors de cette séquence de test. Il faut que chacun à son niveau passe le message pour convaincre son entourage et que la vaccination se poursuive. C’est non seulement une protection individuelle, mais c’est aussi en faveur de toute la population ». Christopher Gygès, membre du gouvernement, a ajouté : « Vacciner, vacciner, vacciner, c’est ce qui nous permettra de retrouver une vie normale. Le Covid-19 sévit encore à travers le monde, avec de nouveaux variants extrêmement contagieux. Nous avons la chance de bénéficier gratuitement,  grâce à la solidarité nationale, de doses du vaccin Pfizer reconnu comme le meilleur vaccin. C’est vraiment dans l’intérêt de tous de venir se faire vacciner ».

Le président du gouvernement et madame le maire de Nouméa sont venus constater le bon fonctionnement du centre.

Pratique

Le message a été reçu cinq sur cinq par les habitants de Nouméa, voire au-delà de l’agglomération, et la salle d’honneur de la mairie n’a pas désempli. De l’inscription aux box de vaccination, au nombre de dix pour l’occasion, le sens de l’accueil et la bienveillance ont été les maîtres-mots de la journée. Les temps d’attente, parfois un peu longs en raison de la forte affluence, ont été gérés avec le sourire. « Je n’avais pas pris rendez-vous, je suis arrivée avant l’ouverture et je suis passée parmi les premiers. Ça a commencé bien à l’heure !, a apprécié Heneula, 18 ans. Je vais continuer mes études en Métropole. Vu la situation là-bas, je préfère faire le vaccin avant de partir ». Chrystelle, déjà vaccinée, a accompagné ses jumeaux, Clara et Nathan, 13 ans et demi. « Le samedi, c’est bien plus pratique pour venir avec les enfants sans avoir besoin de leur faire manquer des cours ou de s’absenter du travail », a commenté la maman très satisfaite de la gentillesse des infirmiers et de tout le personnel en général.