La direction de la protection judiciaire, de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) fait peau neuve
La direction de la protection judiciaire, de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) fait peau neuve
08 août 2023
Les travaux de rénovation du site de la DPJEJ à Nouville débuteront courant août. Pour célébrer sa mue, la direction a convié, vendredi 4 août, ses équipes d’hier et d’aujourd’hui, les institutions, ainsi que les autorités coutumières pour une cérémonie.
Créée en 2016, la DPJEJ s’est alors émancipée de la direction des Affaires sanitaires (DASS) à laquelle le service de la PJEJ était rattaché depuis 2001, pour une meilleure efficacité dans la prise en charge des mineurs confiés.
Saluer l’engagement des agents de la DPJEJ
Installés à Nouville, les locaux de la direction vont être réhabilités, à compter de mi août, pour une durée de 18 mois. Ce projet s’inscrit dans le cadre des contrats de développement 2017-2024 et s’élève à 600 millions de francs financés à 80 % pat l’État.
Pour marquer le premier pas de ce chantier, Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement chargé de la construction, du patrimoine immobilier et des moyens, a rappelé l’accompagnement du gouvernement dans « cette mutation de la direction, avec des nouveaux bâtiments à la hauteur du travail fourni par les agents ». Moment symbolique, un cocotier et un sapin ont été plantés sur le site par les coutumiers et les agents. Un temps fort pour Jean-Pierre Waïa, éducateur à la DPJEJ, en fonction depuis 35 ans, qui s’est dit « honoré d’avoir pu participer à ce moment ».
À travers cet évènement, dont l’organisation a été confiée à un comité d’agents volontaires, la directrice Jena Bouteille a souhaité rendre hommage aux anciens de la DPJEJ, ainsi qu’à son équipe actuelle. Elle a tenu à saluer « l’engagement de ces hommes et ces femmes qui font la DPJEJ et qui permettent de rêver à une jeunesse qui aille mieux ».
L’occasion également pour l’ancien chef de service de la PJEJ Gilbert Perrotin d’intervenir avec sa casquette d’ancien éducateur, en soulignant avec optimisme « la capacité des jeunes professionnels à penser le réel au moment où ils le vivent ». Le plus important c’est « de ne jamais abandonner un enfant », a-t-il affirmé.
Travailler main dans la main avec les instances coutumières
Le conseil coutumier de l’aire Djubéa-Kapumë s’est joint à l’État et au gouvernement pour exprimer son soutien à la direction dans tous ses travaux en faveur de la jeunesse. Les chefferies essaient également en leur sein « de concentrer leur énergie à trouver des solutions, en accompagnant notamment les jeunes vers l’emploi ».
Cette volonté de travailler main dans la main s’est concrétisée par la signature d’une convention entre les autorités coutumières et le gouvernement, visant à la mise en œuvre des mesures judiciaires (travail d’intérêt général – TIG, travaux non rémunérés – TNR, réparation pénale – REP, stage de citoyenneté).