Une réunion autour des perspectives pour le tourisme de croisière en Nouvelle-Calédonie
Une réunion autour des perspectives pour le tourisme de croisière en Nouvelle-Calédonie
18 avril 2025

Samuel Hnepeune, membre du gouvernement chargé du transport maritime, a rencontré jeudi 17 avril, les responsables de l’Agence Kenua, représentante de la compagnie de croisière Carnival en Nouvelle-Calédonie. L’objectif de cette réunion était d’évoquer les perspectives de développement du tourisme de croisière, secteur porteur pour l’économie du territoire.
Le membre du gouvernement a présenté à l’agence son ambition de faire de Nouméa une destination phare des compagnies de croisière grâce à des investissements en termes d’aménagement du port autonome et de la petite rade, qui offre actuellement peu de manœuvrabilité pour les navires de grande taille. Il a de plus insisté sur les investissements à réaliser dans les îles Loyauté et notamment Lifou, qui accueille à elle seule 100 touchés de navires par an, mais également pour permettre la réouverture des escales à Maré et à l’île des Pins.
Un besoin crucial de formation
Le sujet de la formation était aussi au cœur des discussions avec un réel besoin exprimé par les compagnies de croisière d’avoir, en Nouvelle-Calédonie, des personnes formées et bilingues pour proposer à leurs clients des activités de plein air (randonnées palmées, sorties pédestres, …) Cette demande est d’autant plus cruciale face au manque de guides compétents et disponibles, un défi majeur à relever.
Par ailleurs, la Nouvelle-Calédonie manifeste une volonté forte d’offrir à sa jeunesse des opportunités d’emplois supplémentaires grâce aux postes disponibles sur les paquebots. Il est également essentiel d’inciter à faire découvrir les singularités des métiers, tels que ceux de l’hôtellerie (serveurs, réceptionnistes), de la restauration (chefs, cuisiniers), du divertissement (musiciens, techniciens de spectacle), ou encore des services techniques (mécaniciens, électriciens). Ces carrières diverses et enrichissantes offrent une chance unique de voyager tout en travaillant.
La taxe croisière en question
Il a enfin été question de la loi du Pays sur la « taxe croisière », actuellement sur le bureau du Congrès. Ce texte permettrait de financer des équipements et des infrastructures au profit du développement du secteur de la croisière. Néanmoins, il est crucial selon les représentants des compagnies de croisière de définir les modalités de mise en œuvre de cette taxe, afin de proposer un délai d’adaptation aux opérateurs de croisières.
Pour rappel, le tourisme de croisière génère des retombées économiques significatives. Elles sont par exemple estimées à 2,4 milliards de francs par an, rien que pour la ville de Nouméa.