Un projet de taxe pour le tourisme de croisière

Un projet de taxe pour le tourisme de croisière

06 octobre 2022

Économie

Les navires de croisière ont fait leur retour sur le territoire le 4 octobre dernier après plus de deux ans et demi d’absence.

Les navires de croisière ont fait leur retour sur le territoire le 4 octobre dernier après plus de deux ans et demi d’absence.

Le gouvernement a examiné le mercredi 5 octobre un avant-projet de loi du pays visant à mettre en place une taxe sur le flux de passagers en croisière touristique en Nouvelle-Calédonie. L’objectif est de permettre l’amélioration des infrastructures portuaires et des conditions d’accueil des croisiéristes, afin d’accompagner le développement du tourisme de croisière sur le territoire.

Le retour depuis le 4 octobre des navires de croisière dans les eaux calédoniennes a sûrement donné l’impulsion. Mercredi 5 octobre, au cours de leur réunion hebdomadaire, les membres du gouvernement ont examiné un avant-projet de loi du pays qui vise à mettre en place une taxe sur le flux de passagers en croisière touristique en Nouvelle-Calédonie.

Celle-ci devrait servir à favoriser l’essor de l’économie touristique locale, à améliorer les conditions d’accueil des croisiéristes et les actions qui y participent, mais aussi à développer les infrastructures portuaires et les aménagements touristiques nécessaires à la gestion de cette activité.

Une taxe pour chaque navire de croisière en escale sur le territoire

Cette taxe pourrait être perçue à chaque escale touristique de tout navire de croisière, en provenance de l’étranger, effectuant une croisière touristique en Nouvelle-Calédonie. Les navires de croisière calédoniens effectuant des voyages inter-îles ne seraient donc pas concernés.

 

Des tarifs applicables par passager et par escale seraient fixés ultérieurement par une délibération du Congrès qui accompagnera l’avant-projet de loi du pays. Dans le cas d’un navire ne réalisant qu’une seule escale sur le territoire, un plein tarif s’appliquerait. En cas d’escales multiples, un tarif réduit s’appliquerait à la deuxième escale ainsi qu’aux suivantes.

 

Le montant de la taxe par escale serait donc égal au produit du nombre de passagers à bord du navire par le tarif applicable par passager.

 

Ainsi, si cette taxe était appliquée aux nombre de croisiéristes ayant fait escale en Nouvelle-Calédonie en 2017, 2018 et 2019, avec des tarifs fixés à 1 500 francs en tarif plein et 1 000 francs en tarif réduit, elle aurait rapporté entre 961 millions et 1,3 milliard de francs par an au pays.

 

Sa mise en place permettrait aux communes accueillant les escales, au Port autonome de Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’à l’agence de promotion touristique du pays, Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCT), de bénéficier des recettes qui en découleraient.

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