Les cliniques regroupées à Nouville en 2015
Le président du gouvernement Harold Martin et Sylvie Robineau, en charge de la Santé, ont entériné le mariage des trois cliniques nouméennes (Magnin, Baie des Citrons et polyclinique de l’Anse Vata) qui s’installeront ensemble en 2015, sur un terrain de 20 000 m², appartenant à la Calédonie et situé pointe Lallemand à Nouville, en proximité de l’ancienne antenne de France câbles et radio.
Rendu nécessaire par la vétusté et l’étroitesse des locaux actuels (la clinique Magnin, première de Nouvelle-Calédonie, a 74 ans ; celle de l’Anse Vata, 69 ans date de la période américaine…) le regroupement des cliniques avait été initié en 2007 par Sylvie Robineau, lors du premier gouvernement Martin. Un accord portant sur le terrain avait même été signé en mars 2009. Les aléas ont fait ensuite que le dossier a été laissé de côté.
De retour aux affaires, Harold Martin et Sylvie Robineau ont réactivé le processus pour le faire aboutir. « Pour la collectivité, il fallait que l’offre de soins repose sur un partenariat public/privé et qu’elle soit globale, cohérente et complémentaire », explique Sylvie Robineau. « Par exemple, il n’était pas envisageable, pour les autorité de la Santé qu’il n’y ait plus de maternité à Nouméa, une fois l’hôpital public délocalisé à Koutio. Tout comme il fallait conserver un service d’urgences à Nouméa… »
Finalement, le consensus l’a emporté, et début de cette semaine, la demande de permis de construire de la future clinique de Nouville visé du président du gouvernement a été déposée à la mairie de Nouméa. La future clinique comptera 240 lits, qui s’ajouteront aux 640 du Médipôle.
La construction de la nouvelle clinique de Nouville coûtera aux investisseurs privés entre 11 et 15 milliards de francs, rien que pour les bâtiments, auxquels s’ajouteront l’équipement des salles d’opérations et le matériel médical.
« Avec la construction du médipôle de Koutio, l’hôpital de Koné qui est sur les rails et maintenant la reconstruction des cliniques à Nouville, c’est l’ensemble du schéma santé à l’horizon 2025 qui prend forme et cohérence », a noté le président Harold Martin. Qui ajoute, « Entre la commande publique et ce sont aussi quelque 82 milliards de francs qui sont injectés dans le BTP. De quoi stimuler la croissance et l’emploi dans un secteur vital pour notre économie ».