Exportation d'embryon de bovin frais vers le Vanuatu

Exportation d'embryon de bovin frais vers le Vanuatu

23 août 2010

Agriculture

Exportation d'embryon de bovin frais vers le Vanuatu

Dans le cadre de la coopération régionale entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie un certificat vétérinaire vient d’être validé pour l’exportation d’embryons frais de bovins fécondés in vivo de Nouvelle-Calédonie vers le Vanuatu.

Cette validation s’est faite à l’occasion de la venue en Nouvelle-Calédonie du ministre de l’Agriculture, de la Quarantaine, de l’Elevage, de la forêt et des pêches du Vanuatu, M. Steven Kalsakau ; accompagné de son directeur de cabinet, M. Gilbert Mermer, du conseiller au ministère, M. François Japiot, du directeur et du vétérinaire de la quarantaine du Vanuatu, Ms Benuel Tarilongi et Roger Phillips. 

Le 19 août dernier, une rencontre de cette délégation avec le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement durable de Nouvelle-Calédonie, M. jean Louis D’Anglebermes, en présence du consul du Vanuatu et des représentants de la société Pacific Genetic portant le projet, a permis de consolider et d’officialiser ce projet d’exportation qui devrait se concrétiser dans les mois qui viennent. 

La validation de ce certificat vétérinaire représente la première opportunité pour la Nouvelle-Calédonie d’exporter sa génétique bovine de qualité sous forme d’embryons. Par ailleurs, l’exportation d’embryons frais constitue un challenge technique important car le délai doit être très court (moins de 24 heures) entre la collecte des embryons sur les femelles bovines en Nouvelle-Calédonie et leur implantation dans les receveuses au Vanuatu. Ce délai est un frein au développement de ce type d’échange d’embryons entre les pays, la plupart des exportations étant faites avec des embryons congelés. 

 

L’intérêt du transfert d’embryons est de développer, de valoriser et d’échanger la génétique dans le monde entier en limitant les risques zootechniques et sanitaires ainsi que les coûts que représentent les échanges d’animaux vivants. L’utilisation d’embryons frais augmente sensiblement les performances de cette technique (taux de gestation supérieur à celui obtenu avec des embryons congelés). 

 

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