Protection de l’emploi local
Le gouvernement a émis un avis défavorable à la délivrance de 19 autorisations de travail pour des opérateurs polyvalents d’engins de terrassement philippins que souhaitait embaucher la société Vinci sur le chantier de l’usine du nord.
Il y a en effet suffisamment de main d’oeuvre calédonienne dans ce métier pour répondre aux besoins. Selon la loi organique, les décisions individuelles relatives au travail des étrangers relèvent de la compétence du gouvernement. Il s’avère que, pour ces 19 demandes, Cap Emploi a émis un avis défavorable car la main d’oeuvre locale est suffisante, notamment suite à une formation que l’organisme a conduite récemment.
La vigilance des services du gouvernement est très forte pour que les Calédoniens qui le souhaitent et possédant la formation nécessaire, notamment pour les emplois à basse qualification, puissent être embauchés sur les chantiers de construction des usines. A cette occasion, le gouvernement rappelle que la Nouvelle-Calédonie a consenti d’importants efforts depuis plusieurs années pour organiser des formations permettant aux Calédoniens d’acquérir les compétences et les diplômes nécessaires pour satisfaire aux besoins des sociétés métallurgiques. En 2007, 366,4 millions de francs ont été consacrés aux formations aux métiers des mines et de la métallurgie pour 277 personnes. Les efforts ont été poursuivis en 2008 avec un budget de 462 millions pour former 298 stagiaires.