Une minute de silence pour les victimes de Nice

Une minute de silence pour les victimes de Nice

18 juillet 2016

Société

Membres du gouvernement, collaborateurs et agents de l'immeuble du gouvernement se sont recueillis contre la barbarie.

Membres du gouvernement, collaborateurs et agents de l'immeuble du gouvernement se sont recueillis contre la barbarie.

À la demande du président du gouvernement, une minute de silence a été observée ce lundi matin à 11 h.

Selon le vœu de Philippe Germain, ce geste a été effectué dans tous les établissements scolaires et toutes les administrations de la Nouvelle-Calédonie, en hommage aux victimes de l'attentat perpétré à Nice le 14 juillet.

Par ailleurs, les membres du gouvernement, leurs collaborateurs ainsi que tous les agents de l'immeuble du gouvernement ont été conviés à se réunir à la même heure dans le hall du premier étage, devant le préambule de l'Accord de Nouméa, afin d’observer eux aussi une minute de silence.

« Une nouvelle fois, la France est en deuil. Une nouvelle fois, la France est meurtrie dans sa chair. Une nouvelle fois, la France est attaquée sur son territoire parce qu’elle est engagée sur différents conflits contre le fanatisme religieux et le terrorisme à travers le monde […] », a déclaré le président du gouvernement, qui tenait à organiser ce moment de recueillement en signe de deuil national.

 

 

Philippe Germain a adressé au nom du gouvernement ses condoléances aux familles des victimes et réaffirmé son entier soutien à la République française.

Philippe Germain a adressé au nom du gouvernement ses condoléances aux familles des victimes et réaffirmé son entier soutien à la République française.

Un cri sourd contre la barbarie

« […] Notre minute de silence est un acte symbolique pour témoigner notre solidarité envers nos compatriotes de la Métropole, nos amis niçois, et plus largement toutes les familles des victimes […], a-t-il poursuivi, pour réaffirmer tous ensemble notre attachement à nos valeurs communes de liberté, d’égalité et de fraternité ; notre attachement à notre démocratie ». Philippe Germain a souligné que « cette minute de silence [était] un cri sourd contre ces actes de barbarie, ces frappes aveugles sur des enfants et des victimes innocentes ».

 

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