Numérique et juridique de Nouméa à Papeete
Philippe Machenaud-Jacquier, secrétaire général du gouvernement de la Polynésie française, et Jason Leau, chef de la cellule juridique du secrétariat général, effectuent une visite d’étude sur la e-administration. Une semaine rythmée par de nombreuses rencontres dans les directions et services du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Le gouvernement de la Polynésie française est en train de bâtir un socle juridique solide pour la mise en place des téléservices. « Nous sommes venus à Nouméa car votre gouvernement a récemment mis en service la télé-déclaration et la dématérialisation des marchés publics, explique Philippe Machenaud-Jacquier, secrétaire général du gouvernement polynésien. Nous voulions voir comment tout cela fonctionnait, quel montage juridique avait prévalu. Nous désirions également en savoir plus sur le Plan stratégique pour l’économie numérique (PSEN) et le Schéma directeur de l’administration électronique (SDAE) ».
Durant une semaine, lui et Jason Leau, chef de la cellule juridique du secrétariat général, se sont immergés dans les directions et services du gouvernement calédonien : cellule Éconum, direction des Technologies et des services de l’information (DTSI), cabinet de Bernard Deladrière, membre du gouvernement en charge de la simplification administrative et de la modernisation de l’administration, etc. De nombreux sujets ont été abordés comme la gouvernance des systèmes d’information ou les enjeux du SDAE.
Projet de « Jonc » électronique
« La rencontre avec les juristes du gouvernement a été particulièrement instructive. Nous avons échangé nos expériences et obtenu des informations techniques qui représentent pour nous une grosse plus-value. »
Ce vendredi était organisée une réunion de synthèse présidée par Alain Marc, secrétaire général du gouvernement. À cette occasion, des solutions et des projets d’e-administration ont été présentés aux deux hommes, comme la dématérialisation des marchés publics ou le Journal officiel électronique. « Nous repartons avec des questionnements intéressants, et une petite remise en cause d’une partie de notre démarche, notamment pour ce qui concerne le référentiel général de sécurité (RGS). Sans sacrifier l’intérêt du citoyen, comment adapter le RGS aux spécificités de nos territoires ? »