La Calédonie, base arrière pour les JO de Tokyo ?
Le président du gouvernement a sollicité l’État afin que la Nouvelle-Calédonie serve de base d’entraînement et de préparation terminale pour les équipes de France lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo en 2020.
Philippe Germain a adressé cette proposition par courrier au ministre de la Ville, de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner, ainsi qu’au Premier ministre, Manuel Valls.
Pour remplir ce rôle, la Nouvelle-Calédonie possède en effet un certain nombre d’atouts, au premier rang desquels sa situation géographique par rapport au Japon qui permettrait de réduire le décalage horaire pour les athlètes, mais aussi la qualité de ses infrastructures sportives – aux normes internationales depuis les Jeux du Pacifique de 2011 –, et celle de ses structures d’hébergement.
À l’occasion des JO de Sydney en 2000, le territoire a déjà servi de base de préparation aux équipes françaises de triathlon, de boxe, de pentathlon moderne, d’escrime et de gymnastique. Les conditions météorologiques et la qualité de l’accueil avaient été très appréciées des sportifs. « La présence des équipes de France viendrait renforcer l’attachement du mouvement sportif calédonien aux fédérations sportives françaises tel que décrit dans la délibération du 16 avril 2001 relative au sport en Nouvelle-Calédonie », a également souligné le président Germain. Afin d’étudier la faisabilité du projet « NC base Tokyo 2020 » et d’évaluer les modalités de mise en œuvre du projet, le gouvernement a demandé la venue d’une mission d’experts.