La Calédonie, locomotive du Train des Outre-mer

La Calédonie, locomotive du Train des Outre-mer

16 décembre 2016

Culture Relations extérieures

En voiture Pacifique, une exposition, des films et des jeux destinés à faire connaître la Nouvelle-Calédonie.© Photos Maison de la Nouvelle-Calédonie

En voiture Pacifique, une exposition, des films et des jeux destinés à faire connaître la Nouvelle-Calédonie.© Photos Maison de la Nouvelle-Calédonie

Sous l’égide du ministère des Outre-mer et en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la SNCF a mis sur rails du 6 au 18 décembre le « Train des Outre-mer ». Objectif : partager l’histoire, le patrimoine et la culture des territoires français ultramarins. Lundi, l’escale en gare de Toulouse-Matabiau était dédiée à la Nouvelle-Calédonie.

Durant douze jours, le Train des Outre-mer a parcouru douze villes-étapes – Lille, Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse, Libourne, La Rochelle, Tours, Nantes et Brest – et dix régions de l’Hexagone, par l’intermédiaire de Trains Expo Événements, filiale de la SNCF. Cette exposition itinérante offrait un programme d’animations, de conférences, de débats et de projections diversifiés, en vue de faire découvrir l’histoire commune des territoires français ultramarins – Tahiti et ses Îles, Wallis-et-Futuna, Nouvelle-Calédonie, Réunion, Mayotte, Terres australes et antarctiques françaises, Guadeloupe, Martinique et Guyane – puis, par océan, de mettre en exergue les spécificités locales et de voyager sur les espaces propres à chacun d’entre eux.

Changer les regards

Tout au long du voyage, mené à un train d’enfer, un territoire a été mis à l’honneur. Ce fut le cas de la Nouvelle-Calédonie le lundi 12 en gare de Toulouse-Matabiau. La ville rose accueille en effet le plus gros contingent d’étudiants calédoniens. Directeur de Trains Expo Événements, Vincent Le Poittevin a tenu à saluer celle qui fut la première collectivité d’Outre-mer à s’engager dans cet ambitieux projet, servant ainsi de “locomotive”. La gare a ensuite vibré au rythme de chants et de danses kanak, et de la performance du poète slameur Paul Wamo. Ce dimanche, la gare de Brest revêtira les couleurs de Wallis-et-Futuna qui partage, dans la voiture Pacifique du train, l’espace de la Nouvelle-Calédonie.

Le Train des Outre-mer s’adressait à tous les publics dont les scolaires qui ont pu bénéficier de visites pédagogiques et ludiques. L’objectif de l’opération consistait à changer les regards vis-à-vis de territoires en pleine évolution, de lutter contre les nombreux clichés et stéréotypes souvent encore véhiculés et de souligner la richesse de leur diversité culturelle et de leur biodiversité.

 

Une partie de l’espace Nouvelle-Calédonie.

Une partie de l’espace Nouvelle-Calédonie.

 

 

Autour de Paul Wamo, des chants et danses kanak ont été présentés par le groupe des étudiants de l’Association kanak de Toulouse.

Inauguration du Train des Outre-mer à Toulouse par Joël Viratelle, directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, en présence de représentants de la municipalité, du CNES et de Trains Expo Evénements.

 

 

Autour de Paul Wamo, des chants et danses kanak ont été présentés par le groupe des étudiants de l’Association kanak de Toulouse.

Autour de Paul Wamo, des chants et danses kanak ont été présentés par le groupe des étudiants de l’Association kanak de Toulouse.

 

 

Baptême du rail

Le train a été inauguré le 7 décembre en gare de Lyon, par Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, députée de Paris, François Baroin, président de l'Association des maires de France, en présence de Maurice Ponga, député européen. L’occasion également de baptiser, en voiture Pacifique, l’espace Nouvelle-Calédonie à travers une exposition, des films et des jeux destinés à mieux (faire) connaître notre archipel.

 

La Calédonie, locomotive du Train des Outre-mer

 

 

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