La climatisation solaire en débat à l’IRD

La climatisation solaire en débat à l’IRD

03 septembre 2010

Environnement et énergie

La climatisation solaire en débat à l’IRD

Hier soir, Jean Louis d’Anglebermes, membre du gouvernement en charge de l’écologie et du développement durable a ouvert la conférence-débat organisé conjointement avec l’ADEME sur la climatisation solaire.

L’occasion pour Jean Louis d’Anglebermes de rappeler « les grandes orientations fixées par le gouvernement dans sa déclaration de politique générale sur les enjeux énergétiques et climatiques. Il y est clairement indiqué qu’un schéma de l’énergie et du climat viendra définir pour les vingt prochaines années les objectifs du développement des énergies renouvelables et l’utilisation rationnelle de l’énergie consommée ». Organisée à l’auditorium de l’IRD, cette conférence a été animée par Daniel Mugnier, docteur et ingénieur en énergétique, expert en climatisation/chauffage solaire. Elle a permis de faire le point sur le contexte énergétique et la place de la climatisation solaire à l’échelle de la planète. Daniel Mugnier s’est attaché à détailler les forces et les faiblesses de cette technologie particulière, et surtout de mettre en lumière les conditions de mise en œuvre d’une telle technologie de pointe en Nouvelle-Calédonie. 

 

Les participants ont donc débattu sur les potentialités et les enjeux de la climatisation solaire en Nouvelle-Calédonie, à savoir si cette dernière pourrait répondre efficacement aux problèmes énergétiques et climatiques du territoire dans les années à venir. L’installation de climatisations est en très forte augmentation au travers le monde, cette filière est d’ailleurs souvent vécue dans les régions chaudes et/ou tropicales comme un vivier de métiers d’avenir. Même avec une utilisation optimale des techniques passives, un système de climatisation peut s’avérer nécessaire, dans ce contexte, l’utilisation de l’énergie solaire pour le rafraîchissement est un concept séduisant – produire du froid avec du chaud –, puisque les besoins en froid coïncident la plupart du temps avec la disponibilité du rayonnement solaire.