Premier essai réussi pour le parcours santé Do Kamo

Premier essai réussi pour le parcours santé Do Kamo

04 décembre 2020

Santé et social Jeunesse et sports

Le parcours santé Do Kamo s’est achevé le 28 novembre à Poya en présence de Valentine Eurisouké et Jean-Pierre Djaïwé. La commune a gardé la sculpture en souvenir.

Le parcours santé Do Kamo s’est achevé le 28 novembre à Poya en présence de Valentine Eurisouké et Jean-Pierre Djaïwé. La commune a gardé la sculpture en souvenir.

En 15 jours et 27 étapes sur la Grande Terre, le premier parcours santé Do Kamo, organisé par le gouvernement, a touché un large public. La grande diversité d’animations et d’interventions, notamment d’élus, a aidé à concrétiser les messages de prévention et de sensibilisation à l’activité physique.   

Les communes participantes ont sorti le grand jeu pour faire bouger leurs habitants ! À l’occasion d’une demi-journée, chacune d’elles, avec le concours d’associations et de partenaires, a mis sur pied de nombreux ateliers, des plus classiques – football, handball, rugby, marche... – aux plus ludiques : tir à la corde, parcours du combattant, trottinette, parcours avec jeu de morpions et du shifumi… Des stands d’information étaient également au rendez-vous. L’association des diabétiques de Nouvelle-Calédonie au Mont-Dore, la ligue contre le cancer à Bourail ou encore l’équipe du dispensaire de Ponérihouen qui a proposé des dépistages gratuits du diabète, des prises de tension et le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle). « Pour une première édition, le retour des communes est positif, constate Jean-Pierre Djaïwé, membre du gouvernement en charge de la jeunesse et des sports. C’est un coup d’essai qui doit être renouvelé pour continuer à interpeller nos populations sur les problématiques de santé ».

Rappeler les messages

Cette vaste opération, qui s’inscrit à la croisée du plan de santé Do Kamo et du plan stratégique de la pratique sportive en Nouvelle-Calédonie, visait à sensibiliser la population au bienfait de l’activité physique comme vecteur de bien-être. « Le gouvernement a tenu à être présent à chaque étape pour rappeler et expliquer ces messages », signale Jean-Pierre Djaïwé qui s’est rendu dans plusieurs communes. À l’instar de Valentine Eurisouké, chargée du suivi du plan Do Kamo, « Être épanoui », qui vise un état complet de bien-être physique, mental et social. Ainsi, ce parcours santé a aussi été l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre les violences, notamment lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qui s’est tenue le 25 novembre. Autres messages portés : le rôle de la solidarité et du maillage social pour faire face aux inégalités et contribuer à la construction d’une meilleure estime de soi, mais aussi la nécessité de préserver un environnement sain.

Lien avec les politiques publiques

« Ce travail de terrain a servi à faire le lien entre la population et les politiques publiques et semble avoir porté ses fruits, note Patrick Ventura, de Challenge organisation qui a coordonné l’opération. Les différentes interventions ont amené à une prise de conscience, sur le coût de la santé par exemple, et comment y remédier simplement, en pratiquant une activité physique pour son bien-être, en ayant une bonne alimentation… ». Un deuxième parcours santé Do Kamo est envisagé pour l’année prochaine. « Il devrait  inclure les îles Loyauté, Bélep et l’île des Pins », souhaite Jean-Pierre Djaïwé.

Les étapes du premier parcours de santé Do Kamo

Mont-Dore ; Yaté ; Dumbéa ; Païta ; Boulouparis ; Thio ; Canala ; Kouaoua ; Sarraméa ; Farino ; La Foa ; Moindou ; Bourail ; Houaïlou ; Ponérihouen ; Poindimié ; Touho ; Hienghène ; Pouébo ; Ouégoa ; Poum ; Koumac ; Kaala-Gomen ; Voh ; Koné ; Pouembout ; Poya.

 

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