Une semaine pour sensibiliser aux risques routiers

Une semaine pour sensibiliser aux risques routiers

05 novembre 2019

Éducation et formation Sécurité et prévention

Lors de la remise des prix « La Route et moi », au premier plan, les petits de la maternelle Les Œillets.

Lors de la remise des prix « La Route et moi », au premier plan, les petits de la maternelle Les Œillets.

Pilotée par le gouvernement, la semaine de la sécurité routière s’est tenue du 28 octobre au 3 novembre. Cet événement, souhaité par le Conseil permanent de la sécurité routière, a permis de sensibiliser plus de 500 personnes aux risques routiers.

Collectivités, écoles, collèges, lycées, entreprises…, la cible visée par cette semaine de prévention offrait un large panel de la population. « C'est ce qui donne un véritable sens à nos actions, estime Heidi Hénin, chargée de mission sécurité routière au gouvernement. La sécurité routière doit s'acquérir et se comprendre dès le plus jeune âge mais son apprentissage doit se poursuivre toute au long de la vie. Pour accepter la règle, il faut se l’approprier et elle doit avoir du sens pour chacun d'entre nous. Si, par exemple, on boucle sa ceinture parce qu’on a peur de l'amende, c'est qu’on n’a pas compris le sens de la règle. En revanche, si l’on explique que sans ceinture, un choc à faible vitesse peut provoquer des séquelles irréversibles, ça fait réfléchir le conducteur. »

Mobilisation tous azimuts

Et justement, quelques conducteurs  s’étaient donné rendez-vous en début de semaine à la direction des Infrastructures, de la Topographie et des Transports terrestres (DITTT). Sollicités ponctuellement  lors des voyages officiels pour véhiculer  des personnalités, ces agents du gouvernement ont apprécié leur petite formation accélérée sur la sensibilisation aux risques routiers. Au lycée Blaise-Pascal, près de 300 élèves de seconde ont planché sur la sécurité routière avec des lunettes simulant la vision sous l’empire de l’alcool ou du cannabis. Et au lycée du Grand Nouméa, des élèves du BTS « économie sociale et familiale » ont animé deux ateliers d’éducation et de sensibilisation aux risques de la route.  
Du côté des écoles primaires publiques et privées, les élèves ont été à l’honneur avec la remise des prix du concours « La Route et moi » à quatre classes lauréates (voir encadré).
En milieu de semaine, des employeurs de la zone industrielle de Païta ont participé à un débat sur la prévention des risques routiers en entreprise avec la Cafat et la direction du Travail et de l’emploi.
« Le bilan de ces journées est très positif, a commenté Heidi Henin. Les interventions étaient de qualité et les participants attentifs, curieux et réceptifs. Mais tant qu'on continuera de penser que ce sont les autres qui conduisent mal, sans penser que les autres c'est nous, il y aura toujours des morts sur les routes. »
 

« La Route et moi »

Chaque année, la direction de l’Enseignement de la Nouvelle-Calédonie (DENC) organise le concours « La Route et moi » destiné aux élèves de la maternelle à la 6e. Pendant les mois qui précèdent cette initiative, les classes participantes sont sensibilisées aux risques routiers lors de discussions débats en lien avec le programme d’instruction civique et morale, grâce à des lectures et à des consultations de documentaires. Les enfants réalisent ensuite une affiche ou un petit film qui sont récompensés par un jury dans chaque catégorie.
Cette année, la section des petits de la maternelle Les Œillets a été primée pour le cycle 1 (maternelle), le cours préparatoire de l’école Gustave-Mouchet pour le
cycle 2 (du CP au CE1) et le cours élémentaire de première année et deuxième année de l’école Maurice-Fonrobert  pour le cycle 3 (CE2 à la 6e).
Enfin, le prix spécial du jury a été délivré à la classe de CE1 de l’école Michelle Delacharlerie-Rolly (voir le diaporama).

Les autres partenaires

L’association Antinéa (témoignages) ; l’Association calédonienne des handicapés (ACH) ; la Croix-Rouge ; la brigade de prévention de la délinquance juvénile de la gendarmerie nationale ; les motards de la police nationale ; le Centre de don du sang ; le CHT Gaston-Bourret (dons d’organes) ; le Cosoda (société d’assurances), la Cafat et la troupe de théâtre de Richard Digoué « Je ne voulais pas mourir ».

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