Renforcer notre sas sanitaire

Renforcer notre sas sanitaire

06 mai 2021

Santé et social Coronavirus Sécurité et prévention

Les personnels en contact direct avec les voyageurs, comme à Tontouta, seront bientôt soumis à de nouvelles mesures.

Les personnels en contact direct avec les voyageurs, comme à Tontouta, seront bientôt soumis à de nouvelles mesures.

Un projet de délibération du Congrès qui vise à renforcer la sécurisation des points d’entrée possibles du virus sur le territoire a été arrêté par le gouvernement. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie sanitaire mise en place pour protéger les Calédoniens.

Lors du dernier confinement et à la suite de l’apparition du variant anglais en Nouvelle-Calédonie, Thierry Santa avait exprimé la volonté du gouvernement de « renforcer notre sas sanitaire  face à la pression plus forte d’un variant plus contagieux » par de « nouvelles mesures permettant d’éviter la contamination des personnes en première ligne.»

 

L’une d’elles concerne les postes du travail qui nécessitent un contact direct avec les personnes en provenance de l’extérieur du pays. La décision, arrêtée par le gouvernement, prévoit que ces emplois soient occupés par des personnels vaccinés contre le Covid-19. Si elle est adoptée par le Congrès, elle s’appliquera jusqu’à la levée de la limitation des vols internationaux en provenance et à destination de la Nouvelle-Calédonie.

Trois secteurs à risques ciblés

Près de quatre-vingt entreprises, qui interviennent dans les zones portuaire et aéroportuaire, de placement en quatorzaine et à l’unité Covid-19 du centre hospitalier territorial Gaston-Bourret, ont été identifiées. Elles auront l’obligation de tenir un registre des postes les plus exposés aux risques de contamination et d’y placer des employés présentant une attestation de vaccination au Comirnaty® de Pfizer/BioNTech ou Moderna. En cas de manquement de l’employeur à cette obligation, des sanctions pourront s’appliquer à son encontre.

 

 

Calendrier législatif
 

Avant son dépôt sur le bureau du Congrès, ce texte sera préalablement soumis au CESE, au Comité supérieur de la fonction publique et au Conseil du dialogue social. Sa mise en œuvre sera accompagnée par une information préalable du gouvernement au sein des entreprises concernées. Une fois approuvé, les employeurs concernés disposeront d’un délai de deux mois pour mettre en œuvre cette nouvelle obligation.