Le budget 2021 arrêté

Le budget 2021 arrêté

12 mai 2021

Économie

Lors de sa séance du 27 avril, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie avait émis un avis favorable sur le règlement du budget primitif 2021.

Lors de sa séance du 27 avril, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie avait émis un avis favorable sur le règlement du budget primitif 2021.

Le budget 2021 de la Nouvelle-Calédonie a été arrêté le 11 mai par le haut-commissaire de la République sur la base des avis rendus par le 16e gouvernement et la Chambre territoriale des comptes. Un budget équilibré, mais extrêmement contraint.

Financée depuis le 1er janvier sur la base des douzièmes provisoires, la Nouvelle-Calédonie a été dans l’incapacité, faute d’un gouvernement de plein exercice, d’élaborer le budget primitif 2021 avant la date butoir du 31 mars. Par conséquent, la Chambre territoriale des comptes a été saisie. Avec l’aboutissement de la procédure, la collectivité retrouve ses pleines compétences en fonctionnement comme en investissement.

Le budget de répartition, qui regroupe les crédits destinés au financement réglementaire des collectivités, a été arrêté à 128,8 milliards de francs. D’un montant équivalent à 2020, il permet de garantir le même niveau de recettes pour les collectivités bénéficiaires, en particulier les provinces et les communes. Le budget de reversement, dédié au fonctionnement des établissements publics, est, lui aussi, stable par rapport à l’année dernière. Il a été arrêté à 70,5 milliards de francs.

 

Mesures d’économie

Le budget propre de la Nouvelle-Calédonie a été arrêté, quant à lui, à la somme de 82,5 milliards de francs. Pour atteindre l’équilibre et conformément aux règles édictées par la Chambre territoriale des comptes (CTC), des mesures d’économie ont été proposées par les services de la Nouvelle-Calédonie dans tous les domaines. Des recettes exceptionnelles ont pu être intégrées. Tout d’abord, la subvention de 10 milliards de francs issue de l’engagement de l’État d’apporter un soutien aux dépenses liées à la gestion de la crise sanitaire (réquisitions, quatorzaine hôtelière, etc.). Le solde du prêt de l’Agence française de développement garanti par l’État en 2020 a été intégré, soit 3,7 milliards de francs, ainsi que des contributions exceptionnelles de l’OPT-NC (812 millions) et de la BCI (116 millions). Ces recettes ont évité de recourir à l’augmentation de la contribution calédonienne de solidarité (CCS) comme le proposait la CTC.

 

Dépenses obligatoires et essentielles

Toutefois, ce budget propre demeure minimaliste que ce soit en fonctionnement ou en investissement. Sur instructions de la Chambre territoriale des comptes, seules les dépenses obligatoires et essentielles ont été prises en compte en fonctionnement. Il s’agit par exemple des salaires des personnels, du remboursement des emprunts, des charges locatives et de fonctionnement des services, etc. De même, seuls les chantiers et opérations en cours ont pu être maintenus en section investissement qui a été réduite de moitié.   

 

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