Le budget primitif 2022 se prépare
Le gouvernement a réuni les principaux acteurs du monde économique lors d’un séminaire de travail dans le cadre de l’élaboration du budget primitif 2022 de la Nouvelle-Calédonie. Objectif de ce rendez-vous annuel : définir une tendance partagée de la conjoncture économique.
Représentants des chambres consulaires, des instituts statistiques (ISEE, IEOM), des organisations patronales, de l’AFD, agents de la Nouvelle-Calédonie et de l'État, et conseillers politiques se sont retrouvés le 26 août, dans l’hémicycle du Congrès à l’occasion du 17e séminaire Amédée. « Vos conclusions seront des éléments importants pour l’élaboration de ce budget qui s’inscrit dans un contexte sanitaire, politique et économique difficile », a déclaré Yannick Slamet, membre du gouvernement chargé du budget.
Consultation sur les perspectives d’évolution
Pendant ce séminaire, piloté tous les ans par la direction du Budget et des affaires financières, les participants sont invités à partager leur ressenti sur la conjoncture de l’année en cours, les perspectives concernant l’année suivante, ainsi que sur les principaux facteurs d’incertitude. Les échanges s’appuient sur des hypothèses de croissance, recueillies au préalable par questionnaire, et qui portent sur divers secteurs et thématiques. Par exemple, dans le domaine du secteur minier, quelles tendances pour les cours du nickel, les exportations minières et métallurgiques ou encore l’emploi ? Dans les autres secteurs, les perspectives de l’emploi sont posées pour le BTP, l’industrie, le commerce ou encore l’agriculture. Les salaires et les prix à la consommation sont également évoqués. L’objectif étant de valider une tendance pour chacune des thématiques étudiées.
Sauvetage du Ruamm et rééquilibrage
Cette méthode de travail, mise au point avec Olivier Sudrie, économiste spécialiste des outre-mer, est un outil essentiel pour la réalisation de prévisions budgétaires. Pour Yannick Slamet, ce temps d’échanges a été l’occasion de rappeler la stratégie du gouvernement en matière budgétaire qui « va s’appuyer sur le sauvetage et la pérennisation du Ruamm, ainsi que sur le rééquilibrage des finances publiques ». Le membre de l’exécutif a notamment cité « la mise en œuvre des mesures préconisées par l’annexe 6 de la convention de prêt contracté auprès de l’AFD qui a permis de financer la crise sanitaire ». Sans oublier le volet de l’investissement avec l’actuelle génération des contrats de développement qui portent des projets structurants.