Suivez le guide des CVL

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14 juin 2018

Jeunesse et sports

Cette semaine, le gouvernement a adopté un projet de loi du pays qui encadre la relation entre animateurs volontaires et organisateurs de CVL.

Cette semaine, le gouvernement a adopté un projet de loi du pays qui encadre la relation entre animateurs volontaires et organisateurs de CVL.

Édité par la direction de la Jeunesse et des sports (DJS) de la Nouvelle-Calédonie, le Guide 2017-18 des instructions et des recommandations relatives aux centres de vacances et de loisirs (CVL) et aux camps de scoutisme, constitue un outil pédagogique indispensable pour les acteurs des CVL.

La précédente édition datait de 2008. Placée sous la responsabilité de Patricia Issertes, conseillère socio-éducative au service jeunesse de la DJS, cette nouvelle version rappelle, sur 33 fiches et environ 140 pages, les « prescriptions techniques et juridiques permettant d’assurer la sécurité, la santé et la moralité des enfants au cours des activités ludiques, récréatives, d’apprentissage et de socialisation proposées durant les CVL et les camps de scoutisme », explique Michel Piot, directeur adjoint de la DJS.

La première partie du guide concerne principalement les textes de référence en matière de protection des mineurs, mais aussi de formation des directeurs et animateurs, ainsi que le rôle des institutions ou encore la mission de la DJS. Les fiches suivantes abordent l’activité éducative des CVL, leur cadre général, leurs obligations et leur encadrement (diplômes, qualifications…).

Trouver des réponses adaptées

Trois “chapitres” sont ensuite consacrés à la sécurité (en cas d’accident, de risque incendie, en matière de transport, de circulation ou de camping), l’hygiène, notamment alimentaire (préparation des repas, contrôle des matières premières, etc.), et enfin à la santé : suivi sanitaire et médical, maltraitance sur mineurs et maladies à risques – hépatite A, gale, leptospirose et dengue. Quant aux dernières fiches, elles se rapportent aux activités physiques et sportives aquatiques et nautiques, et de pleine nature.

« L’objectif est d’accompagner les acteurs de terrain dans leur pratique, leur réflexion et leur démarche permanente de formation, en leur fournissant un accès facile à la réglementation, afin que tous, organismes de formation, animateurs, organisateurs de CVL, directeurs de centres, etc. puissent trouver des réponses aux problématiques qu’ils peuvent se poser », poursuit Michel Piot.

Tiré en 100 exemplaires et distribué sous la forme d’un classeur, en particulier aux tout nouveaux directeurs diplômés, le guide est également téléchargeable sur le site internet de la DJS.

Un cadre juridique pour les animateurs

Dans le cadre de sa compétence réglementaire en matière d’activités socio-éducatives, la Nouvelle-Calédonie a adopté, le 3 mai 2005, une délibération relative à la protection des mineurs dans les CVL. Un texte qui a permis de fixer les règles assurant la sécurité, la santé et la moralité des enfants. Mais il ne précisait pas la nature de la relation entre animateurs volontaires et organisateurs de CVL. C’est pourquoi le gouvernement a adopté cette semaine un projet de loi du pays qui encadre juridiquement cette relation et permet de valoriser les personnes s’engageant au profit d’un projet éducatif de portée collective. La collaboration entre les deux parties sera désormais formalisée par une convention d’engagement réciproque qui rappelle les principes et valeurs de la mission éducative d’intérêt général et reconnaît une gratification financière. Non imposable, celle-ci ne peut dépasser un plafond journalier qui varie en fonction du niveau de responsabilité : 5 000 F pour un directeur diplômé, 4 000 F un animateur, 2 000 F un aide-animateur, etc. Des indemnisations qui maintiendront les tarifs des CVL à un niveau accessible pour le plus grand nombre de familles, une fois que les élus du Congrès auront entériné ce projet de loi.

 

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