La Calédonie acclamée par le comité régional de l’OMS

La Calédonie acclamée par le comité régional de l’OMS

14 octobre 2020

Santé et social Coronavirus Relations extérieures

L’an dernier, la session du comité régional de l'OMS Pacifique occidental s’était tenue à Manille, en présence de la membre du gouvernement en charge de la santé, Valentine Eurisouké. (©OMS)

L’an dernier, la session du comité régional de l'OMS Pacifique occidental s’était tenue à Manille, en présence de la membre du gouvernement en charge de la santé, Valentine Eurisouké. (©OMS)

La Nouvelle-Calédonie a participé, les 6, 7 et 9 octobre, à la 71e session du comité régional de l’OMS Pacifique occidental. Crise sanitaire oblige, cette grande réunion des ministres de la santé et des hauts responsables de 37 États et territoires d’Asie et du Pacifique, s’est tenue cette année par visioconférence. Et le Covid-19 était bien entendu à l’ordre du jour.

Comme tous les ans depuis 2016, date à laquelle la Nouvelle-Calédonie est devenue titulaire d’un siège sans voix délibérative au sein du comité régional du Pacifique occidental de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Calédonie a pris part, la semaine dernière, à la session annuelle de cette instance. En raison de l’épidémie de coronavirus, cette rencontre qui réunit les ministres de la santé du Pacifique occidental (Mongolie, Laos, Chine, Malaisie, etc.) pour échanger et définir un cadre de travail commun et des thèmes prioritaires, s’est déroulée cette année sous la forme d’un séminaire en ligne. La Nouvelle-Calédonie y était représentée par Claude Gambey, chef de cabinet de la membre du gouvernement en charge de la santé, Valentine Eurisouké. À ses côtés, le Dr Hélène Pichot, directrice adjointe de l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie et Thibaut Demaneuf, chargé de mission en épidémiologie et biostatisticien de l’équipe Do Kamo à la direction des Affaires sanitaires et sociales.

 

Applaudie pour sa gestion du Covid-19

 

Comme à son habitude, la Nouvelle-Calédonie, qui fait figure de bon élève en matière de santé publique dans la région grâce à son système de santé moderne et de qualité, a activement contribué aux échanges. « Présente sur tous les sujets », a précisé Claude Gambey, elle a notamment concentré l’attention sur sa gestion du coronavirus. « Notre stratégie qui a permis de contenir le virus au-delà de nos frontières a suscité beaucoup d’intérêt, a indiqué le chef de cabinet. Notre action a été largement applaudie et de nombreux pays envient notre situation. »

Selon lui, un autre élément est à retenir au sujet de cette pandémie. « Il s’agit du lien entre l’obésité, qui affecte particulièrement les populations du Pacifique, et la mortalité élevée du Covid-19 dans la région. Encore une fois, cette donnée nous indique que la prévention de l’obésité, et des maladies chroniques en général, doit être notre priorité ».

 

S’améliorer encore

 

Les autres sujets au programme de cette session portaient sur la politique vaccinale, l’accès aux soins chirurgicaux et l’accompagnement de la vieillesse. Des sujets sur lesquels la Nouvelle-Calédonie est également en avance par rapport à la plupart des États et territoires d’Asie et du Pacifique. « 90 % des enfants calédoniens de moins quatre ans sont vaccinés contre onze maladies et nous sommes parvenus à éradiquer des pathologies auxquelles certains de nos voisins sont toujours confrontés », a constaté Claude Gambey. En matière de chirurgie, bien que des difficultés persistent dans les îles, la Calédonie répond aux recommandations de l’OMS qui prévoient l’accès à un bloc opératoire en moins de deux heures, depuis tout point du territoire.

« Nous avons cependant des progrès à faire en termes de télémédecine et d’accompagnement des personnes âgées », a-t-il nuancé. Le plan Do Kamo, qui s’appuie sur la promotion de la santé tout au long de la vie, s’inscrit dans cet objectif. « Nous devons aussi nous intéresser à ce qui se fait ailleurs, comme au Japon par exemple dont l’intervention sur le thème de l’accompagnement de la vieillesse était très inspirante », a conclu le chef de cabinet à l’issue de sa sixième participation à « cette belle université ».

« Participer à ces échanges internationaux est un apport intellectuel précieux », a reconnu Claude Gambey.

« Participer à ces échanges internationaux est un apport intellectuel précieux », a reconnu Claude Gambey. 

 

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