Point d’étape pour l’Interprofession fruits et légumes

Point d’étape pour l’Interprofession fruits et légumes

17 juin 2016

Agriculture Économie

L’acte de naissance de l’Interprofession fruits et légumes a été signé le 5 novembre 2015 au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie par l’ensemble des acteurs de la filière.

L’acte de naissance de l’Interprofession fruits et légumes a été signé le 5 novembre 2015 au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie par l’ensemble des acteurs de la filière.

Sept mois après sa création, l’Interprofession fruits et légumes (Ifel) s’est réunie cette semaine pour dresser un premier bilan de son action.

Mieux gérer les productions, faire baisser les prix avec en ligne de mire, la satisfaction des besoins des consommateurs, tels sont les objectifs de cette association regroupant producteurs, grossistes, distributeurs, mais aussi transformateurs et restaurateurs. En travaillant de concert et en amont, l’Ifel établit des prévisions de productions afin d’éviter les pénuries, de garantir des prix acceptables et de trouver un équilibre entre production locale et importations.

La période particulièrement tendue qu’est la saison chaude, de décembre à mars environ, a été le premier baptême du feu de l’association créée en novembre 2015.

« Les chiffres montrent un progrès, explique Guy Moulin, président de l’Ifel. Sur les sept principaux légumes du marché produits localement - carotte, chou vert, courgette, oignon, salade, tomate, concombre -, on observe une augmentation globale de +6 % du volume mis en marché, soit 200 tonnes. » Les produits locaux ont donc été plus nombreux sur les étals, « sauf pour deux d’entre eux : les oignons, pour lesquels la commercialisation n’a pas été conforme aux engagements, et les salades, qui ne peuvent être importées pour des raisons phytosanitaires et pour lesquelles des améliorations techniques seront apportées rapidement, grâce notamment à un programme de recherche de l’ADECAL-Technopole relancé en mai. »

 

Quantités en hausse et prix en baisse

 

Du côté des prix, les données de l’ERPA confirment cette tendance positive : la valeur du marché à la consommation sur la saison chaude de ces sept mêmes légumes est passée de 1,6 milliard de francs en 2015 à 1,5 milliard de francs cette année. Soit une baisse de 100 millions de francs pour 200 tonnes de plus mises en marché.

L’effet bénéfique sur les volumes et les prix est un bon résultat qui doit être encore amélioré grâce à cette nouvelle organisation, lors de la prochaine saison chaude.

« Ce premier bilan est satisfaisant, souligne le président de l’association. Les discussions constructives entre tous les maillons de la filière, dans un climat apaisé, ont permis d’atteindre les objectifs fixés. Mais des progrès doivent encore être faits, notamment sur la qualité des produits pour laquelle un projet de loi du pays est en cours. » Un nouveau défi pour l’Ifel, à laquelle le gouvernement continuera d’apporter son soutien « pour qu’elle vive et serve l’intérêt général du pays, de ses acteurs et des consommateurs », comme s’y était engagé Philippe Germain lors de la signature des statuts de l’association.

 

 

Les participants à la réunion de l’Ifel du 14 juin

 

 

Collège production :

- Guy Moulin et Manuel Bianchi, pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de Nouvelle-Calédonie (Fnsea-NC) ;

- Corinne Panné, pour le Syndicat des importateurs-grossistes en fruits et légumes de Nouvelle-Calédonie.

Collège transformation, commerce et distribution :

- Raphaël Quilici, pour la restauration hors domicile ;

- Gilles Ledoux, pour la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie (Finc) ;

- Guy Le Pape, pour le Syndicat des importateurs et distributeurs de Nouvelle- Calédonie.

Membres associés :

- Guillaume Pujol, pour l’ERPA ;

- François Mademba-Sy, pour le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

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