La province Sud rejoint NC Connect
Le gouvernement, représenté par Vaimu’a Muliava, membre chargé notamment de l’innovation technologique et de la modernisation de l’action publique a signé une convention avec la province Sud, sur l’utilisation de la plateforme NC Connect, lundi 19 septembre.
La province Sud rejoint la plateforme de téléservices NC Connect grâce à la convention de partenariat signée lundi entre le gouvernement représenté par Vaimu’a Muliava et Philippe Blaise, premier vice-président de la province Sud.
Une trajectoire commune
NC Connect, qui compte déjà 122 000 utilisateurs et 44 000 identités numériques, « représente un des jalons du chantier de numérisation de l’administration », a indiqué Vaimu’a Muliava. Les deux collectivités, engagées dans la voie de la dématérialisation, souhaitent par cette convention, « poursuivre la simplification des démarches administratives pour les Calédoniens et répondre au besoin de centralisation », comme l’a souligné le membre du gouvernement. Les usagers ont désormais la possibilité d’accéder à l’ensemble des services disponibles sur NC Connect, dont les services provinciaux en ligne, via un seul et même identifiant.
Au-delà de la plateforme NC Connect, les deux collectivités travaillent pour une harmonisation des outils numériques. Vaimu’a Muliava a notamment évoqué l’utilisation prochaine par le gouvernement, du logiciel Boost, développé par la province Sud pour le secteur de l’emploi.
Les enjeux stratégiques du numérique
« L’administration doit prendre le virage de la digitalisation », a ajouté Philippe Blaise. Cent-cinquante démarches ont déjà été dématérialisées en province Sud. S’il permet de « faciliter le service public », le numérique représente également un secteur économique stratégique, pourvoyeur d’emplois. Le premier vice-président de la province Sud en est convaincu : « L’administration doit donner le ton en étant à la fois cliente et commanditaire auprès d’entreprises innovantes locales ». L’idée étant de leur permettre de tester leurs compétences et de développer des outils qu’elles pourraient ensuite vendre à l’extérieur.
Cette signature représente une première étape vers la mise en place d’un registre unique pour l’ensemble des administrations. Vaimu’a Muliava espère que d’autres collectivités rejoindront bientôt la plateforme.