La dengue sévit à nouveau

La dengue sévit à nouveau

22 février 2018

Santé et social

L’épidémie de dengue DENV-2 est déclarée. Vulnérables face à ce virus, les Calédoniens doivent éliminer les gîtes larvaires et se protéger des moustiques.

Ce jeudi 22 février, la Calédonie est entrée en situation d’épidémie de dengue. De sérotype 2, le virus en circulation cette année ne s’était pas manifesté chez nous depuis une vingtaine d’années.

Depuis le 1er janvier 2018, plus de cent cas de dengue ont été enregistrés par la direction des Affaires sanitaires et sociales (DASS) de la Nouvelle-Calédonie. « Cette année, nous avons affaire principalement à des cas du sérotype 2, explique Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la DASS. La dernière épidémie de ce type de dengue en Nouvelle-Calédonie remonte à 1998, ce qui signifie que la population calédonienne n'est pas immunisée contre ce virus. »

Une situation d’autant plus préoccupante que les conditions météo actuelles sont favorables au développement des moustiques ; et que des foyers ont été observés dans de multiples lieux du territoire, n’épargnant aucune des trois provinces : 24 cas à Nouméa (neuf quartiers touchés), 50 à Yaté (notamment dans les tribus de Waho et de Touaourou), 20 à Poindimié, 10 à Dumbéa, quelques-uns à Lifou, etc.

Appel à la vigilance

Dans ce contexte favorable aux moustiques et à l’intensification de l’épidémie, les Calédoniens sont appelés à la vigilance. Toutes les mesures de prévention nécessaires pour éviter la prolifération des moustiques et l’extension de l’épidémie doivent être observées : détruire les gîtes larvaires en éliminant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie aux abords des habitations (récipients, encombrants, gouttières…), se protéger des piqûres en utilisant des répulsifs adaptés, consulter un médecin dès l’apparition de fièvre et de douleurs articulaires et éviter les déplacements en cas de maladie.

La DASS se mobilise
Sur le pied de guerre, la direction des Affaires sanitaires et sociales (DASS) a d’ores et déjà renforcé ses actions de terrain. Chaque soir, dès 17 h, des équipes informent les habitants autour des logements des cas confirmés, dépistent des cas secondaires, distribuent dépliants et répulsifs… Trois agents PPIC* ont été recrutés il y a un mois pour étoffer ce dispositif dans les communes de la province Sud.

 

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