Rencontre avec des experts de l’ONU
Accompagné de onze autres experts, Tadjoudine Ali-Diabacté a pour mission de suivre le référendum du 4 octobre, sans se prononcer officiellement ni sur le fond, ni sur la forme. Selon le président Santa, la présence des Nations unies « garantit la sincérité des résultats du vote ».
Le président du gouvernement Thierry Santa a reçu mardi 22 septembre Tadjoudine Ali-Diabacté, chef du groupe des experts des Nations unies venus suivre le référendum du 4 octobre prochain, et Rolande Ziegler, l’une de ses membres. « L’objectif de cette mission, a précisé l’invité de marque, est d’accompagner le déroulement du processus puis de présenter au secrétaire général des Nations unies un rapport sur le contexte et les aspects techniques de la consultation. »
La mission est composée de douze experts électoraux qui seront déployés dans les trois provinces entre le 16 septembre et le 9 octobre. « À la différence d’une mission d’observation électorale, le panel d’experts de l’ONU ne fera aucune déclaration publique, a indiqué le chef du groupe, ni sur le processus, ni sur les résultats de cette consultation référendaire. »
Garantir la sincérité des résultats
Accompagné de son conseiller spécial Bernard Deladrière et de François Behue, le nouveau chef du Service de la coopération régionale et des relations extérieures, le président Thierry Santa s’est longuement entretenu avec le représentant de l’ONU sur différentes questions, non seulement liées au référendum mais aussi à l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie au lendemain du 4 octobre. « Il est primordial pour la Nouvelle-Calédonie que des observateurs extérieurs puissent témoigner du processus démocratique du référendum, a insisté le président Thierry Santa. Leur présence contribue à garantir la sincérité des résultats du vote. »
Tadjoudine Ali-Diabacté a été enseignant-chercheur en philosophie et sciences sociales dans son pays d’origine, le Togo, avant de devenir, pour le compte des Nations unies, chef de missions pour les élections en Algérie, aux États-Unis (2008, 2012, 2016), au Burundi, à Madagascar et à Haïti.