Nickel.nc : le point sur les groupes de travail

Nickel.nc : le point sur les groupes de travail

23 octobre 2020

Économie Aménagement du territoire

Le comité de pilotage sur le cycle de travail Nickel, présidé par Thierry Santa, s’est réuni pour la seconde fois ce mercredi 21 octobre.

Le comité de pilotage sur le cycle de travail Nickel, présidé par Thierry Santa, s’est réuni pour la seconde fois ce mercredi 21 octobre.

Le second comité de pilotage Nickel.nc s’est tenu mercredi 21 octobre au gouvernement. Présidé par Thierry Santa, il a fait le point sur l’avancée des actions et recherches conduites dans le cadre du cycle de travail « Nickel.nc, un nouveau nickel pour un nouveau monde ».

Inédit et participatif, ce cycle de travail Nickel.nc a pour objectif de comprendre, partager et éclairer les débats sur cette activité majeure pour le territoire en consultant l’ensemble de la société calédonienne. Les institutions, les entreprises, les associations,  la population, tout le monde est concerné.

Lors du premier comité de pilotage (COPIL) qui s’est tenu en septembre 2020, six groupes de travail ont été créés. Chacun d’eux, animé par deux à trois pilotes, se concentre sur l’une des six thématiques préalablement identifiées : la responsabilité sociale et environnementale, l’accompagnement de l’administration et la question du guichet unique, l’optimisation des ressources et des réserves, le développement des compétences, les retombées économiques du secteur nickel et le fonds pour les générations futures.

Construire un socle commun de connaissances

Pour le président du gouvernement, « laisser les pilotes gérer les groupes qui sont les leurs est essentiel afin de suivre une logique de transparence, de liberté d’expression et de partage de connaissances bénéfique à la construction d’un socle commun solide. Cette démarche, a-t-il précisé, a pour but de mieux faire connaître le nickel calédonien et de le valoriser à l’international, mais aussi à l’échelle locale. »

« Aujourd’hui, il s’agit d’une réunion d’étape, a expliqué par ailleurs Daniel Cornaille, président du Conseil économique, social et environnemental. Nous sommes là pour examiner les répercussions de l’extraction et de l’exportation du nickel, qu’elles soient positives ou négatives. Nous nous attachons particulièrement aux populations impactées et nous nous assurons qu’elles soient épargnées au plan environnemental, mais aussi social. C’est-à-dire que les emplois existants puissent continuer à exister. »

Le Sénat coutumier, représenté par Édouard Léoni, a, quant à lui, tenu à exprimer son intérêt particulier pour les groupes de travail se concentrant sur les retombées économiques du secteur nickel et sur le fonds pour les générations futures. « Il est important pour nous de voir de véritables retombées du nickel au sein de la population. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le Sénat coutumier souhaite aussi pouvoir intervenir en faveur des tribus et des aires coutumières, notamment sur la question de l’emploi et de l’environnement. »

Les membres du comité de pilotage, issus des principales institutions calédoniennes ainsi que des syndicats des industries métallurgiques et des exportateurs de minerai étaient présents pour discuter de l’avancée des travaux avec le président.

Les membres du comité de pilotage, issus des principales institutions calédoniennes ainsi que des syndicats des industries métallurgiques et des exportateurs de minerai étaient présents pour discuter de l’avancée des travaux avec le président.

 

Un franc succès pour la consultation citoyenne

Autre point important de ce COPIL, la consultation citoyenne a aussi été abordée. Depuis le 8 octobre, cinq cents personnes réparties sur vingt-et-une communes ont déjà répondu au questionnaire mis en ligne dans le cadre de ce cycle de travail. Cette enquête aborde les questions traitées en groupes de travail afin que la consultation soit la plus large possible. Celle-ci est toujours disponible sur le site www.nickel.nc

Un troisième COPIL aura lieu en novembre. Les membres du comité ont également manifesté leur volonté de prendre plus de temps pour développer les synthèses sur chacune des thématiques abordées. Cette décision repousserait ainsi la journée conclusive au mois de février.

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