Les Bambous gravés s'exposent au musée
Du 27 mars au 4 octobre, le Musée de la Nouvelle-Calédonie, en partenariat avec le Musée d'ethnographie de Genève, vous invite à découvrir une exposition exceptionnelle centrée sur les bambous gravés.
Ces derniers sont les symboles de l’art kanak ancien et à l’origine de tant d’inspirations d’artistes contemporains. Les collections de bambous gravés de ces deux musées seront rassemblées à cette occasion. C’est la première fois que la possibilité d’admirer l’ensemble de ces objets, et d’en approcher le sens, sera donnée au public calédonien. Pour la première fois également, sera présenté le travail de cinq artistes contemporains, qui ont choisi de perpétuer la tradition des bambous gravés anciens à travers leurs techniques, leurs styles ou leurs thèmes.
De Genève ! Du 29 février 2008 au 4 janvier 2009, le Musée d’ethnographie de Genève (MEG) réalisait la toute première exposition ayant pour thème central les bambous kanak. Celle-ci, « Bambous kanak. Une passion de Marguerite Lobsiger-Dellenbach », mettait en valeur la deuxième collection de bambou kanak au monde, après celle du musée du quai Branly, et rendait hommage à son ancienne directrice, Marguerite Lobsiger-Dellenbach, qui s’est passionnée toute sa vie pour ces objets et a été la première à entreprendre leur étude systématique. Micheline Néporon était invitée à évoquer le destin artistique de cette tradition dans la Nouvelle-Calédonie d’aujourd’hui. Cette exposition fait partie intégrante de celle organisée par le musée de Nouvelle-Calédonie.
À Nouméa ! Mais le musée de Nouvelle-Calédonie ne fait pas qu’accueillir cette exposition, il l’enrichit de sa propre collection (une quinzaine de bambous gravés, dont certains sont inédits) et en complète le propos à partir de nouvelles pistes de réflexion. La partie contemporaine n’est pas en reste dans cet enrichissement car les oeuvres de Paula Boi Gony, d’Yvette Bouquet et de Kofié Lopez Itrema côtoieront celles de Micheline Neporon et de Stéphanie Wamytan.
Entre-vues ! C’est à ces « entrevues », véritables mises en commun de regards et de connaissances que le public calédonien est invité. L’ émotion due à la présence, même temporaire, sur le territoire d’objets kanak ayant quitté le pays bien des années auparavant – il y a parfois plus d’un siècle –, sera également au rendez-vous.