Érick Roser : « Je veux être un vice-recteur en lien avec le terrain »
Érick Roser : « Je veux être un vice-recteur en lien avec le terrain »
28 mai 2019
À la suite de sa prise de fonction, le nouveau vice-recteur Érick Roser a réuni, ce lundi 27 mai, les cadres du vice-rectorat et des établissements publics du second degré. L’occasion de prendre contact avec ses équipes et de fixer le cap à suivre.
Pourquoi ce séminaire ?
Après la rencontre des partenaires de l’école, des représentants des personnels et de ceux des parents d’élèves, je tenais à rencontrer l’ensemble des acteurs qui auront à mettre en œuvre la politique éducative. Je souhaitais me présenter à eux, leur dire qui j’étais, comment j’allais travailler avec eux et quelles étaient mes intentions. Je souhaite bâtir une relation de confiance afin qu’ils puissent eux-mêmes diriger leurs établissements dans la dynamique d’évolution impulsée par la mise en œuvre des réformes.
Quels sont justement ces grands chantiers ?
La rentrée 2020 va connaître deux réformes importantes. La transformation de la voie professionnelle qui permettra à davantage de jeunes d’acquérir une qualification par le diplôme et donc une meilleure insertion professionnelle. Et puis la réforme du lycée d’enseignement général et technologique qui offrira plus de parcours, plus de choix et plus de personnalisation en vue de la poursuite d’études.
Ces réformes sont d’ores et déjà engagées. Des ajustements seront-ils nécessaires ?
Les fondamentaux des réformes ont été posés par des textes. Reste à les mettre en œuvre et c’est lors de cette phase que nous ferons probablement des réglages, des calages. C’est pourquoi il est important de partager le sens de la réforme avec l’ensemble des personnels d’encadrement, ce que nous avons fait ce matin au cours du séminaire. C’était une première étape. Maintenant, nous allons travailler plus spécifiquement avec ceux qui mettront en œuvre ces réformes, dans le cadre de réunions plus techniques, dont la première a lieu dès aujourd’hui.
Quels sont les autres défis que vous aurez à relever ?
L’école calédonienne est dans une trajectoire de progrès. Mais elle a des enjeux à relever, notamment celui d’accompagner plus de jeunes vers la réussite, ce qui est conforme à l’esprit des réformes. Il y a aussi des points de vigilance, tels que le vivre-ensemble, la vie scolaire, les incivilités… Tout cela doit être appréhendé avec engagement.
Après ce séminaire, quelles seront les prochaines étapes de votre prise de contact avec la Nouvelle-Calédonie ?
Lorsqu’on dirige un système complexe, il est important de travailler avec des experts, de rencontrer les représentants, l’encadrement, etc. Mais rien ne vaut l’appréhension du terrain. Je me rendrai donc prochainement dans quelques établissements pour percevoir les choses, les signaux… J’ai besoin de voir la réalité pour la comprendre et je veux être un vice-recteur en lien avec le terrain.
Le parcours d’Érick Roser
Agrégé de mathématiques, Érick Roser a enseigné de 1982 à 1998. Par la suite, il a occupé les fonctions d’inspecteur pédagogique régional de mathématiques dans l'académie de Poitiers (de 1998 à 2004), puis d’inspecteur d'académie adjoint du Val d'Oise (de 2005 à 2007), avant d’être nommé inspecteur général de l'Éducation nationale fin 2007. Il a occupé les fonctions de doyen de l'Inspection générale de l'Éducation nationale entre 2010 et 2012.
Sa carrière a par ailleurs été marquée par deux passages en cabinet du ministère de l’Éducation nationale : auprès de François Fillon, en tant que conseiller technique chargé du second degré, de la vie scolaire, de la sécurité et du fonctionnement des établissements (2004 et 2005) et de Luc Chatel, comme conseiller des affaires pédagogiques, puis chargé des affaires pédagogiques, des relations sociales, de l'enseignement privé et de la laïcité (2009 et 2010)