Une fin de saison épique

Une fin de saison épique

30 octobre 2017

Jeunesse et sports

La saison hippique 2017 se termine en beauté pour les écuries calédoniennes.

La saison hippique 2017 se termine en beauté pour les écuries calédoniennes.

Des chevaux calédoniens – Magistral of Amick et Sweet’As – aux deux premières places du Grand Prix du gouvernement : la saison hippique 2017 s’est achevée dans l’allégresse ce samedi 28 octobre, lors de la semi-nocturne proposée à l’hippodrome Henry-Milliard de Nouméa. Rose of Falkirk n’aura pas réussi la passe de trois.

Sept courses étaient inscrites au programme de cette ultime réunion de la saison dont, à 21 h 20 et clou de la soirée, la troisième édition du prestigieux Grand Prix du gouvernement. Une épreuve disputée sur 1 800 m, la plus longue de l'année, dotée de 4 millions de francs, contre 2 millions en moyenne pour les autres courses de la saison. 


On s’attendait à ce que la jument néo-zélandaise Rose of Falkirk, vainqueur des deux premières éditions, donne raison au dicton. Mais les chevaux calédoniens, au milieu d’une armada de concurrents néo-zélandais et australiens, en ont décidé autrement, à l’occasion d’une course fort rapide (1 mn 50 s 51) disputée sur une piste très sèche. En tête d’un bout à l’autre, Magistral of Amick, propriété de Bernard Gossoin et montée par Xavier Carstens, a dominé les débats. Juste derrière, Sweet’As, un autre cheval calédonien, entraîné par Charly Brinon. Abonné ces dernières semaines à la deuxième place, il est revenu très fort dans la dernière ligne droite, dépassant la double tenante du titre Rose of Falkirk, mais son jockey Antony Di Palma n’a pu rejoindre Magistral of Amick.

Une récompense pour les éleveurs calédoniens

Président de la Fédération des courses hippiques de Nouvelle-Calédonie (FCHNC), Jean-Pierre Aïfa s’est félicité d’une manifestation particulièrement réussie, trois des courses ayant été retransmises en direct sur la chaîne spécialisée Equidia. « Et parce que le Grand Prix du gouvernement a été remporté par un cheval né sur le territoire, un succès qui récompense le travail effectué depuis de longues années par les éleveurs calédoniens. »

Un peu tombées en désuétude, alors qu’elles avaient longtemps passionné le public calédonien à une époque où les hippodromes fleurissaient aux quatre coins de la Grande Terre, les courses hippiques ont repris du poil de la bête ces dernières années, notamment à travers l’implantation du PMU (Pari mutuel urbain) et une professionnalisation de la filière accompagnée par le gouvernement. Celle-ci s’est traduite par des formations pointues à destination des différents acteurs (commissaires de courses, jockeys, entraîneurs…), des contrôles anti-dopage plus aboutis, une amélioration de la génétique, une plus grande régularité des courses ou encore des relations suivies avec les maisons-mères métropolitaines : France Galop pour les courses de plat au galop et SECF (Société d'encouragement à l'élevage du cheval français) pour le trot.

 

Plus d’informations sur www.grandprixdugouvernement.nc

 

Ici aux côtés de Jean-Pierre Aïfa et du propriétaire Bernard Gossoin, Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président du gouvernement, représentait l’institution.

Ici aux côtés de Jean-Pierre Aïfa et du propriétaire Bernard Gossoin, Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président du gouvernement, représentait l’institution.

 

 

Magistral of Amick, monté par Xavier Carstens, beau vainqueur du 3e Grand Prix du gouvernement.

Magistral of Amick, monté par Xavier Carstens, beau vainqueur du 3e Grand Prix du gouvernement.

 

 

Chaque année un comité hippique différent

L’organisation de la première édition du Grand Prix du gouvernement a été confiée en 2015 au comité hippique de La Foa, celui de Boulouparis prenant le relais en 2016. Pour 2017, le gouvernement a attribué une subvention de 8,5 millions de francs à la Fédération des courses hippiques de Nouvelle-Calédonie, pour un événement organisé cette année par le comité hippique de Bourail.

 

Sur le même sujet