Bilan du 16e gouvernement - 2

Le mot du président

 

Thierry Santa, président du 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie  (28 juin 2019 – 2 février 2021)

Thierry Santa, président du 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (28 juin 2019 – 2 février 2021)

« Transparence, dialogue et détermination » ont bien été les maîtres mots qui ont guidé l’action du 16e gouvernement. 

Notre cap, tracé par la déclaration de politique générale écrite avec tous les membres de l’exécutif, n’a pas varié : « Offrir un horizon à partir duquel notre jeunesse peut construire son avenir et vivre avec dignité ».

Nos ambitions se sont néanmoins ajustées, nécessairement, à l’aune des crises traversées par la Nouvelle-Calédonie au cours de cette mandature inédite. 

Trouver les équilibres

Crise budgétaire d’abord. À peine installé, ce gouvernement a dû faire face à un manque de recettes fiscales de 8 milliards de francs et réduire d’autant les dépenses prévues en 2019. 

En responsabilité, le 16e gouvernement collégial et solidaire n’a pas ménagé ses efforts pour trouver les équilibres nécessaires et relancer la machine économique. 

Les dépenses de fonctionnement de la collectivité ont été réduites à l’essentiel afin de préserver nos capacités d’investissement, moderniser nos équipements, notamment éducatifs, culturels et sportifs, et développer nos infrastructures portuaires et aéroportuaires. Les contrats de développement ont été renégociés, la lutte contre la fraude renforcée, les niches fiscales rationalisées, tout en accélérant la production d’énergies renouvelables et la transformation numérique et managériale de l’administration. À l’issue d’un Grand Débat et d’une Conférence économique et sociale, l’exécutif a déployé un ensemble de mesures de nature à simplifier les démarches administratives, soutenir le pouvoir d’achat et faciliter l’initiative.

Protéger les Calédoniens

Crise sanitaire ensuite. Alors que les premières mesures de ce plan de relance voté fin 2019 commençaient à porter leur fruit, la Nouvelle-Calédonie a été touchée par la pandémie de COVID-19 que le monde entier peine encore à contrôler. 

Faisant écho à l’appel du monde économique et aux stratégies gagnantes observées autour de nous, la Nouvelle-Calédonie a pu, grâce à la solidarité nationale, frapper fort par deux fois contre ce nouveau virus, et protéger les Calédoniens avec un sas sanitaire transitoire puis, depuis janvier 2021, avec le vaccin le plus sûr et le plus efficace contre le COVID-19. 

Ici, en Nouvelle-Calédonie, le 16e gouvernement a tenu à préserver la santé des plus vulnérables, à sauvegarder notre économie et à permettre aux Calédoniens, en particulier à notre jeunesse, de vivre aussi normalement que possible. 

Fédérer autour de défis communs

Mobilisé par la gestion de ces crises, la succession d’évènements climatiques majeurs ou encore la lutte contre de nouvelles espèces envahissantes, le gouvernement n’en a pas pour autant délaissé les réformes indispensables au développement harmonieux de la Nouvelle-Calédonie, où le plus grand nombre s’engage à bâtir une société durable et responsable.

Le gouvernement n’a cessé de multiplier les initiatives pour dynamiser ce pôle français, océanien et européen de l’axe indopacifique, renforcer la coopération entre les pays et territoires de la région et nous fédérer autour de défis communs, aux premiers rangs desquels le changement climatique et la préservation de la biodiversité.  

Le référentiel de la construction de la Nouvelle-Calédonie est, par ailleurs, entré en vigueur sous cette mandature qui a également engagé la mise en œuvre de la réforme structurelle du système de santé calédonien et du plan Do Kamo et pris les mesures qui s’imposaient pour améliorer la qualité de l’air.

Construire une société toujours plus juste et plus inclusive 

Soucieux de construire une société toujours plus juste et plus inclusive, le 16e gouvernement a fait aboutir la réforme de l’enseignement primaire, portant une attention particulière à la lutte contre l’illettrisme et l’innumérisme ainsi qu’à l’ouverture sur toutes les cultures du pays. La femme a été au cœur des politiques de ce 16e gouvernement qui a décliné le Grenelle contre les violences conjugales en Nouvelle-Calédonie et déposé sur le bureau du Congrès un projet de loi du pays favorisant l’égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes. Des avancées ont aussi vu le jour en matière de professionnalisation, avec le diplôme calédonien d’auxiliaire de puériculture, ainsi que la création du brevet de jeune sapeur-pompier et du statut de patron pêcheur. La réforme de la justice pénale des mineurs a été l’occasion d’adapter sans cesse les mesures aux spécificités locales et de consolider le schéma de placement judiciaire, en lien avec la coutume.

Enfin, pour préparer la relance de l’économie calédonienne pour la deuxième fois, le gouvernement a confié aux partenaires sociaux le soin de définir les contours d’un contrat social porteur d’avenir visant à améliorer à la fois notre compétitivité et notre pouvoir d’achat.

Labellisée French Tech, tournée vers le nickel vert, la Nouvelle-Calédonie innovante et prospère de demain se dessine peu à peu, avec tous et pour tous. C’est en ce sens que le 16e gouvernement a œuvré pendant près de deux ans, grâce à l’engagement sans faille des agents de notre collectivité, au service des Calédoniens. 

 

Thierry Santa
 

 

 

« Nous sommes des Calédoniens, fiers de nos valeurs républicaines, océaniennes et chrétiennes. Nous sommes également dépositaires d’un art de la parole enraciné dans une tradition océanienne : le palabre. Palabrer, c’est se donner le temps de parvenir à un consensus, de décider ensemble et d’assumer collectivement la décision. »
 

Déclaration de politique générale, 22 août 2019

 

 

 

     

Les onze membres du 16e gouvernement (juillet 2019 - mai 2021).

Les onze membres du 16e gouvernement (juillet 2019 - mai 2021).

 

 

 

Le 16e gouvernement en action

 

Le 16e gouvernement formé depuis l’Accord de Nouméa est élu le 13 juin 2019 à la suite des élections provinciales du 12 mai 2019. Il est entré officiellement en fonction le 6 juillet 2019 à minuit.

Thierry Santa est élu président du gouvernement le 28 juin 2019 et Gilbert Tyuienon, vice-président, le 9 juillet 2019.

Le gouvernement Santa prend fin le 2 février 2021 par la démission collective de ses membres FLNKS.

Dans l’attente de l’élection du président et du vice-président du 17e gouvernement élu par le Congrès le 17 février 2021, les membres du 16e gouvernement ont, comme le stipule la loi organique, assuré la continuité de l’activité de l’institution en traitant les affaires courantes et notamment la seconde crise sanitaire liée au Covid-19.

 

 

     
     
     

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Thierry SANTA

Président du gouvernement, est chargé d'animer et de contrôler les secteurs des relations extérieures et de la sécurité civile, de la promotion touristique, de la stratégie de la mise en valeur des ressources naturelles, du code minier et des comptes sociaux.

 

 

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Gilbert TYUIENON

Vice-président du gouvernement, est chargé d’animer et de contrôler les secteurs du transport, des infrastructures publiques et de la prévention routière. Il est également chargé du suivi du schéma d'aménagement et de développement de la Nouvelle-Calédonie NC 2025, ainsi que du suivi des transferts de compétences. Il concourt au règlement des problématiques minières, ainsi qu’au suivi du Fonds Nickel.

Le mot de Gilbert TYUIENON

L’action du 16e gouvernement a été largement marquée par les effets de la pandémie du COVID-19. Il faut saluer tous ceux qui se sont mobilisés pour résoudre des problèmes hors du commun. Au sein d’Air Calédonie International, dans les services de la Nouvelle-Calédonie, beaucoup ont déployé leur énergie, fait preuve de dévouement et d’inventivité pour rapatrier les 2 600 Calédoniens pris au dépourvu par l’arrêt des vols internationaux. D’autres se sont engagés avec rigueur dans l’organisation de l’accueil et du confinement des voyageurs entrant dans notre pays. C’est une fierté d’avoir contribué à tout cela pour protéger la population calédonienne.

Dans un contexte économique déjà difficile, la crise du COVID a lourdement impacté certains secteurs d’activité, dont le transport, mettant en danger nos compagnies aériennes, Air Calédonie et Aircalin. L’action conjointe de leurs directions respectives, du gouvernement via l’Agence pour la desserte aérienne de la Nouvelle-Calédonie et de l’État a permis de sauvegarder ces outils essentiels pour l’approvisionnement, le développement du pays et le déplacement des Calédoniens.

Toutes les politiques publiques ont été bousculées, le contexte budgétaire s’est alourdi. Néanmoins, divers chantiers d’infrastructures ont été menés à bien comme le pont de la Dumbéa, la nouvelle aérogare de Lifou-Wanaham et la réfection de celle de Magenta.

En matière d’aide au transport des résidents des îles, la transformation du dispositif Continuité Pays en Carte Transport a été un succès.

Gilbert Tyuienon

 

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Christopher GYGÈS

Porte-parole du gouvernement, est chargé d’animer et de contrôler les secteurs de l’économie et des mesures de relance, du commerce extérieur, de la fiscalité, de l’énergie, de l’économie numérique et de l’économie de la mer. Il est également chargé de la politique du « bien-vieillir » et de la politique de solidarité.
 

Le mot de Christopher GYGÈS

Au cours de ces deux dernières années, la protection des Calédoniens sur le plan sanitaire comme social a été notre priorité.

Face à une crise d’une ampleur inégalée, nous nous sommes appliqués, à la fois, à préserver les emplois et à relancer notre économie à travers de nombreux dispositifs. Afin de donner une nouvelle dynamique, nous avons souhaité également engager la Nouvelle-Calédonie dans la voie de la diversification économique.

Le numérique, la mer, l’environnement sont devenus au cours de cette mandature des secteurs prioritaires de développement.

Enfin, la Nouvelle-Calédonie s’est positionnée comme leader en matière de transition énergétique en nous donnant la capacité d’atteindre le « 100 % énergies renouvelables » dans la distribution publique en 2023 plutôt qu’en 2030. Et surtout en convertissant le secteur métallurgique à une production plus durable qui permettra à la Nouvelle-Calédonie de bénéficier d’un réel avantage comparatif à l’international.

Christopher Gygès

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Isabelle CHAMPMOREAU

est chargée d’animer et de contrôler le secteur de l’enseignement et du suivi des questions de l’enseignement supérieur. Elle est également chargée du handicap, de la famille et de la lutte contre les violences intrafamiliales. Elle est enfin chargée de la problématique du bien-être animal.

 

Le mot d'Isabelle CHAMPMOREAU

Nous venons de traverser, avec les Calédoniens, une période exceptionnelle liée à la situation sanitaire mondiale. Avec nos équipes, nous nous sommes engagés chaque jour à préserver nos concitoyens.

Un de nos engagements fondamentaux s’est concrétisé par la création d’un secteur dédié à la lutte contre les violences conjugales. Nous avons fait de ce sujet « la grande cause de notre mandat ». À la suite du Grenelle organisé en 2019, nous avons mis en œuvre de nombreuses actions avec l’ensemble des partenaires : un bus qui sillonne les routes de la Nouvelle-Calédonie pour informer la population et développer des actions de prévention et d’accès au droit ; une enquête « Cadre de vie et sécurité » pour actualiser les chiffres de la délinquance générale ; un site internet pour informer les victimes et les témoins de violence ; de nouveaux outils d’alerte gratuits ; enfin, de la formation pour les professionnels, notamment les forces de l’ordre.

Il reste beaucoup à faire sur ce sujet essentiel et celui de l’égalité femme-homme.

Dans le domaine de l’enseignement, les enjeux sont inscrits dans la construction même de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Quelle plus belle richesse que notre jeunesse !

Nous avons porté la réforme des programmes et de l’organisation de l’enseignement primaire, créé une équipe mobile de soutien pour accompagner nos établissements du secondaire sur les questions de vie scolaire et de sécurité, engagé des travaux importants sur certains de nos grands lycées, soutenu les évolutions de l’enseignement privé. Nous nous sommes attachés à répondre au mieux aux besoins des élèves en créant des parcours harmonisés premier et second degré, notamment au niveau de la formation des enseignants et de la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap.

Il faut poursuivre dans cet élan, en matière de santé scolaire, d’égalité des chances et de promotion de la réussite.

Un nouveau chemin a été ouvert en créant, pour la première fois, un secteur dédié au bien-être animal : campagne de stérilisation, accompagnement des associations et rédaction d’un texte de loi régissant les ventes et l’identification des animaux domestiques. Il faut poursuivre sur cette voie auprès des Calédoniens, très attachés à cette cause.

Dans le secteur du handicap, au service des plus fragiles, nous avons tenu, malgré les contraintes budgétaires, à préserver les aides individuelles et aux associations, mais aussi à développer de nombreuses actions en matière d’insertion professionnelle.

 

Isabelle Champmoreau

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Yoann LECOURIEUX

est chargé d'animer et de contrôler le secteur du budget et des finances, des assurances, du droit civil et du droit commercial, et des questions monétaires. Il est également chargé du suivi des grands projets et de la francophonie. Il est aussi chargé des relations avec le Congrès, les provinces et les communes de la Nouvelle-Calédonie.
 

Le mot de Yoann LECOURIEUX

 

Le mandat de ce 16e gouvernement restera marqué par la crise sanitaire mondiale liée au COVID-19. Sa gestion a nécessité la conclusion d’un prêt de trésorerie exceptionnel avec l’Agence française de développement d’un montant de 28,6 milliards de francs entièrement garanti par l’État, afin de sauvegarder l’économie du territoire.

Je retiendrai également les longs échanges avec les ministères pour obtenir une aide financière de 10 milliards de francs de l’État pour assurer la prise en charge de nos dépenses sanitaires.

Cependant, l’action de ce gouvernement ne s’est pas limitée à la seule gestion de la crise sanitaire et différents grands chantiers ont pu démarrer conformément à nos engagements politiques.

Je pense plus particulièrement au lancement des réformes nécessaires à la résorption des déficits de la Nouvelle-Calédonie et de notre système de santé ; à la mise en œuvre du RCNC, Référentiel de la construction de Nouvelle-Calédonie, avec l’obligation d’assurance en matière de construction ; à la renégociation du contrat de développement avec l’État qui augmente sa participation de 9 milliards de francs ; et à l’harmonisation des statuts des chambres consulaires.

 

Yoann Lecourieux

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Vaimu'a MULIAVA

est chargé d'animer et de contrôler les secteurs des constructions publiques, du patrimoine immobilier et des moyens, du logement et de l'urbanisme. Il est également chargé du secteur de la fonction publique, de la transformation numérique, de la simplification de l'administration et de l'évaluation des politiques publiques.

 

Le mot de Vaimu'a MULIAVA

 

Réformes. Autrement.

Ce sont les deux mots que je retiendrai pour mon action et celle de mon cabinet au sein de ce 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Réforme de la fonction publique et de ses dispositifs connexes tels que le télétravail ; la rupture conventionnelle ; réforme et structuration de la filière Bâtiment et travaux publics au travers de la mise en place du RCNC et de la création de la cellule Habitat et urbanisme ; réforme de l’écosystème numérique ; réforme dans la simplification et la transition numérique de l’administration ; évaluation des politiques publiques ; réforme dans le financement pérenne des gros investissements d’aménagements et du logement… Autant de réformes structurantes pour la très grande majorité initiées, pour la plupart réalisées ou en voie de l’être – avec l’étude des textes programmés au Congrès –, et pour les autres en suspens, en attente de l’entrée en fonction du 17e gouvernement.

Autrement ! La méthode des petits pas est la plus réaliste pour redessiner le quotidien des Calédoniens. Que ce soit pour l’accès de la population aux téléservices, facilitant et simplifiant les démarches administratives ; la création de l’Instance du Dialogue Social (IDS), remettant au goût du jour le dialogue permanent entre tous les partenaires sociaux de la fonction publique ; ou encore l’aboutissement de la French Tech en Nouvelle-Calédonie, la démarche vise à dégager une action directe, simple, efficiente et immédiatement perceptible par nos concitoyens. Le principe de gouvernance public/privé a été privilégié à chaque fois que cela était possible. Il est, à mon sens, le gage de réussite et de pérennité des actions : cette approche différente a apporté un vent nouveau dans la conduite de nos projets communs.

Je considère que le choix de l’avenir institutionnel devrait être la conséquence du projet de société que nous avons à construire au quotidien, et non l’inverse. À ce titre, initier ces réformes était indispensable et les mener autrement, un gage de réussite. Toutefois, le travail n’est pas achevé et je souhaite que le prochain gouvernement s’inscrive dans cette trajectoire vertueuse.

 

Vaimu’a Muliava

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Didier POIDYALIWANE

Porte-parole du gouvernement, est chargé d’animer et de contrôler les secteurs des affaires coutumières, de la culture et de la protection de l’enfance et de la jeunesse. Il est aussi chargé des relations avec les institutions coutumières et des questions relatives à l’identité et à la citoyenneté.

Le mot de Didier POIDYALIWANE

 

En 2020, gendarmerie et police nationale font état d’une baisse de la délinquance des mineurs de 21,6 %. C’est en ce sens que le rôle du « référent coutumier » est introduit dans le cadre de la réforme de l’ordonnance de 1945. Parallèlement, elle s’accompagne d’une amélioration du schéma de placement judiciaire, d’un renforcement de l’accompagnement des mineurs incarcérés et d’un développement des compétences locales dans les services.

En matière culturelle, dans un contexte de crise sanitaire particulièrement impactant, j’ai priorisé le soutien aux établissements publics et aux associations culturelles : 160 millions de francs de subventions ont été versés en 2020, dont 92 millions, par anticipation, pour aider ces associations à traverser cette période de cessation d’activité.

En outre, des mesures d’interdiction à l’exportation de biens culturels, la valorisation des pratiques artistiques et les travaux d’envergure architecturaux — extension du musée de la Nouvelle-Calédonie, de la bibliothèque Bernheim, rénovation du centre culturel Tjibaou, soutien au musée du Bagne — contribueront à faire évoluer significativement le paysage culturel calédonien et à encourager la préservation et la transmission du patrimoine du pays.

En matière de statut civil coutumier, une évaluation de la mise en œuvre de la réglementation et des programmes et dispositifs existants en milieu coutumier ont été engagés dans cette mandature de forte contrainte budgétaire. Parallèlement, des regroupements de services ont été entrepris participant à l’effort de mutualisation. Enfin, l’accompagnement des institutions coutumières s’est poursuivi dans une volonté de fluidifier les échanges entre institutions.

 

Didier POIDYALIWANE

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Jean-Louis D’ANGLEBERMES

est chargé d’animer et de contrôler les secteurs du travail, de l’emploi, du dialogue social, de la formation et de l’insertion professionnelles, et du suivi du XIe FED territorial. Il est également en charge du secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Il est enfin chargé des relations avec le Conseil économique, social et environnemental de la Nouvelle-Calédonie.

Le mot de Jean-Louis D’ANGLEBERMES

 

Mon action au sein du gouvernement, dans les secteurs qui m’ont été confiés, a toujours été sous-tendue par l’intense conviction que nous avons collectivement la responsabilité de contribuer à une société calédonienne plus juste, plus inclusive et plus résiliente. J’ai veillé à inscrire cette ardente nécessité dans les politiques que j’ai menées.

C’est ainsi que la formation professionnelle – en visant les publics les plus éloignés de l’emploi, afin de les aider à acquérir les compétences attendues par les acteurs économiques – a été et restera un formidable outil de justice sociale et de développement.

Mais l’accès à l’emploi n’a pas été le seul combat mené : dans le monde du travail lui-même, un projet de loi du pays consacre enfin l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, notamment en matière de salaires, de lutte contre le sexisme et de parentalité.

Enfin, la double crise économique et sanitaire nous a fait prendre conscience de la fragilité de notre modèle de société et de la nécessité de le rendre plus résilient. C’est pourquoi, dans le secteur de l’agriculture, une attention particulière a été apportée aux projets de développement contribuant à l’autosuffisance alimentaire dans le respect de l’environnement.

Ces quelques exemples montrent que chacun d’entre nous peut et doit, au quotidien, œuvrer pour que nos enfants trouvent leur place et s’épanouissent dans le monde que nous bâtissons ensemble.

 

Jean-Louis d’Anglebermes

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Jean-Pierre DJAÏWÉ

est chargé d’animer et de contrôler les secteurs de la jeunesse et des sports. Il est également chargé de la coordination et du suivi du plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance, de la politique de l’eau, des questions environnementales et de la météorologie.

 

Le mot de Jean-Pierre DJAÏWÉ

La période de confinement que nous avons connu a démontré, plus que jamais, l’importance de l’activité physique dans l’équilibre personnel de nos concitoyens.

Outre le soutien au mouvement sportif, des actions et dispositifs ciblés vers les publics les plus éloignés de la pratique physique et sportive ont été mis en place. Par exemple, un effort en direction du handisport a été réalisé avec le financement d’équipements sportifs.

Il en a été de même pour le dispositif « Sport pour tous » s’inscrivant dans le cadre du Plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance. À cet effet, dix-sept éducateurs sportifs ont été recrutés pour encourager la pratique sportive comme facteur de bien-être en particulier auprès des jeunes âgés de 11 et 16 ans.

Enfin, il a été proposé au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, la mise en place des instances de gouvernance (haut conseil des politiques de jeunesse et haut conseil de l’animation socio-éducative) du plan « Jeunesse » visant à créer des entités représentatives des institutions et des acteurs de la jeunesse.

Par ailleurs, dans le contexte de changement climatique, le gouvernement a fait de la ressource en eau une des priorités de son action. Il a ainsi proposé à la collégialité du gouvernement un projet de délibération portant création d’un « Fonds de soutien à la Politique de l’Eau partagée » en Nouvelle-Calédonie. Des orientations ont également été prises pour l’élaboration d’un projet de stratégie pays pour un développement résilient face aux risques climatiques.

 

Jean-Pierre Djaïwe

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Valentine EURISOUKÉ

est chargée de la coordination et de la mise en œuvre du plan Do Kamo et du service civique. Elle est également chargée de l’animation du secteur de la condition féminine.

Le mot de Valentine EURISOUKÉ

Malgré l’engagement permanent de la Nouvelle-Calédonie dans la gestion de la crise COVID, et eu égard aux impacts financiers délétères sur son budget, le gouvernement a poursuivi l’indispensable réforme du système de santé préconisé par le plan Do Kamo.

Ainsi, considérant que la mise à disposition préalable de l’information constituait le prérequis indispensable pour une politique maîtrisée sociale et de santé, il a été créé un groupement d’intérêt public dénommé «Système d’information santé social » ayant pour mission le recueil d’une information juste et partagée à destination des décideurs. De manière concomitante, un plan global de pérennisation du RUAMM a été proposé au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.  

Par ailleurs, afin de poursuivre la politique d’émancipation des femmes dans tous les domaines du développement et à tous les niveaux de la société, un projet de Charte sur l’égalité et la complémentarité femmes-hommes en Nouvelle-Calédonie est en voie de finalisation, fruit d’une large concertation.

 

Valentine Eurisouké

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Philippe GERMAIN

est chargé d’animer et de contrôler le secteur du développement durable. Il est également chargé du suivi de la gestion et de la mise en valeur du Parc naturel de la mer de Corail, ainsi que des questions relatives à la recherche, à l’innovation et à l’audiovisuel.