Un futur solide pour l’économie sociale et solidaire en Nouvelle-Calédonie
Dans le cadre du « Small Business Act calédonien », plan de structuration des très petites entreprises, Christopher Gygès s’est rendu à Lifou, mercredi 26 mai, à la découverte d’initiatives locales innovantes.
Sur place, le membre du gouvernement en charge de l’économie a rencontré les acteurs publics et privés de la diversification économique, initiateurs de projets innovants dans les domaines de la transition énergétique, du numérique, ou de l’économie sociale et solidaire. Cette visite a également été l’occasion d’aborder le projet du gouvernement d’établir une loi de pays définissant un cadre juridique bénéfique à la promotion de l’économie sociale et solidaire. Cette volonté est partagée par la province des Îles qui avait saisi le conseil économique social et environnemental en octobre 2020, afin de valoriser et structurer cette économie de proximité.
« La mise en place d’un statut d’entrepreneur social et solidaire a, en effet, été envisagée lors du bilan très positif que nous avons établi avec les acteurs locaux et les élus, a déclaré Christopher Gygès. Cette initiative nous permettra par la suite d’accéder à des financements de France relance ou encore de l’AFD et d’examiner les possibilités locales. »
Le développement de l’économie sociale et solidaire intervient en tant que réelle réponse aux besoins des initiatives et formes d’entreprenariats. Cet angle d’approche est également un levier pour développer et fixer des activités et des emplois.
Au plus proche des entrepreneurs
Au cours d’une réunion avec les représentants des aires coutumières, des élus de la province des Îles loyauté et de la CCI, les entrepreneurs locaux ont pu faire part de leurs expériences, des obstacles rencontrés et de leurs besoins en matière de soutien. Une expérience toujours « passionnante » pour Christopher Gygès, en visite auprès de quelques entreprises locales. « Aller sur place et échanger avec les personnes concernées, ça permet de se rendre compte de la réalité du terrain et de proposer des lois en conséquence.» a-t-il ajouté.
L’ESS est un mode d’entreprenariat qui offre des opportunités de développement économique à des structures de nature juridique différentes. Il est alors question d’un cadre de développement hybride entre le public et privé et le social et l’économique. Il s’agit d’entreprises ou d’initiatives ayant une finalité d’utilité sociale et sociétale (ciblant les publics vulnérables ou le développement durable par exemple), avec une gouvernance démocratique et une gestion désintéressée.
En Nouvelle-Calédonie, 13 882 structures enregistrées au RIDET relèvent de l’ESS. Parmi elles, 335 sont employeuses de près de 5000 personnes.
Source : AFD.
