Projet de budget 2011 : soutenir l’économie et renforcer la confiance
Au cours de sa réunion du mardi 16 novembre, le gouvernement a arrêté le projet de budget primitif 2011 de la Nouvelle-Calédonie. Pour Bernard DELADRIERE, membre du gouvernement en charge du budget, de la fiscalité et de l’économie numérique, ce projet de budget primitif est un projet exigeant qui traduit la volonté de soutenir l’économie par l’investissement public.
Au cours de sa réunion du mardi 16 novembre, le gouvernement a arrêté le projet de budget primitif 2011 de la Nouvelle-Calédonie. Pour Bernard DELADRIERE, membre du gouvernement en charge du budget, de la fiscalité et de l’économie numérique, ce projet de budget primitif est un projet exigeant qui traduit la volonté de soutenir l’économie par l’investissement public. « Ce budget 2011, rénové dans sa forme, vise à redresser nos finances publiques après deux années de déficit. Nous nous sommes fixés comme priorité de soutenir l’économie calédonienne par un investissement public en forte hausse, +26%, et renforcer ainsi la confiance en l’avenir. »
Rénové dans sa forme et sa présentation, le projet de budget primitif 2011 est structuré autour de 15 missions et 57 programmes, présentant les enjeux et objectifs de chacune des politiques publiques engagées par la Nouvelle-Calédonie. Cette rénovation budgétaire vise à renforcer la performance publique en identifiant au mieux les moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs que se donne la collectivité, et en publiant chaque année des indicateurs de performance.
Alors que ses comptes 2008 et 2009 ont été clôturés sur un déficit, la Nouvelle-Calédonie s’engage dans une phase de redressement de ses finances publiques. Initié dès l’an dernier, ce redressement se caractérise par la volonté de mieux maîtriser l’évolution des dépenses de fonctionnement, au bénéfice de l’investissement. Ce plan s’inscrit dans la stratégie financière exigeante présentée lors du débat d’orientations budgétaires 2011-2013 qui s’est tenu au congrès le 23 septembre dernier.
En limitant la hausse de ses dépenses de fonctionnement à 2,8% et l’évolution de la masse salariale à 3,2%, la Nouvelle-Calédonie dégage un autofinancement en hausse qui lui permet d’accroître son effort d’investissement tout en poursuivant par ailleurs l’ensemble des chantiers dans lesquels le gouvernement est engagé à la demande du congrès.
En hausse de 26%, les dépenses d’investissement contribuent ainsi directement à soutenir notre économie. Cette stratégie, volontariste et responsable, est un facteur de renforcement de la confiance en l’avenir, aussi bien pour les acteurs économiques que pour les ménages.