Scolarité et développement durable

Scolarité et développement durable

27 août 2016

Éducation et formation Environnement et énergie

Scolarité et développement durable

Ce vendredi 26 août, Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement, accompagnée par Xavier Gautier, chargé de mission au vice-rectorat, a décerné le label E3D niveau 1 à douze collèges, un lycée et deux écoles primaires. Il récompense leur engagement dans une démarche de développement durable.

La labellisation « E3D », pour «  École ou Établissement en Démarche globale de Développement Durable », a été lancée par le ministère de l'Éducation nationale en 2013 pour soutenir les établissements scolaires dans leurs démarches d'éducation au développement durable. Pour être labellisés E3D, ils doivent être engagés dans un projet qui intègre à la fois enseignement, vie scolaire, gestion et maintenance de l’établissement et ouverture sur l’extérieur via des partenariats avec le monde institutionnel, industriel, scientifique ou associatif.

Au sein des établissements, un comité d’éducation au développement durable (EDD) est chargé de la mise en œuvre de la démarche. Il rassemble des enseignants, des élèves, des personnels de direction et administratifs, des parents… L’objectif principal est d’amener les élèves à prendre conscience des enjeux de développement durable planétaires et spécifiques à la Nouvelle-Calédonie (climat, biodiversité, énergie, eau, déchets, solidarité, agriculture, santé…) par un travail de terrain, en partenariat avec les acteurs de la société civile.

Fédérer autour d’un projet commun

Pour la deuxième édition, gouvernement et vice-rectorat ont remis un label E3D à quatorze établissements : douze collèges, un lycée et deux écoles primaires. Parmi les lauréats, le collège Louis-Léopold Djiet à Bourail. De nombreuses actions en faveur de la préservation de l’environnement y ont été menées. Deux exemples : des boutons poussoirs ont été installés sur chaque fontaine pour éviter le gaspillage, alors qu’un éleveur de la région vient récupérer les déchets de la cantine pour ses bêtes. « Les élèves ont plein d’imagination lorsqu’on les sensibilise », se félicite la nouvelle principale.

Au collège Shéa Tiaou de la tribu de Lékine, à Ouvéa, les jeunes travaillent autour de deux thèmes : les buttes permanentes pour développer la permaculture, et la collecte des piles à l’intérieur de l’établissement ainsi que le nettoyage des environs du collège. Pour Nicolas Weber, le principal, « la labellisation s’inscrit dans le cadre du projet d’établissement et permet de fédérer adultes comme enfants autour d’un projet commun ».

Des comportements respectueux de l’environnement

Pendant que Francis-Carco (Dumbéa) œuvre sur des thématiques de santé et de solidarité et que des élèves d’Ulis* de Georges-Baudoux cultivent un jardin potager, « différentes classes se sont regroupées pour ramasser les déchets de plus en plus nombreux qui traînent dans la nature et les déposer dans des bennes de tri », comme l’explique Nelly, en 4e au collège des Portes-de-Fer.

« Nous voulions valoriser les établissements qui s’inscrivent dans une telle démarche et surtout féliciter les élèves, témoigne Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement. L’objectif derrière ces projets est de conduire les élèves à adopter des comportements respectueux de l’environnement, à avoir les bons gestes et réflexes au quotidien, et de les sensibiliser à la fragilité de la nature, au fait que les ressources ne sont pas inépuisables ».

 

* Unité localisée pour l’inclusion scolaire

 

 

Les établissements récompensés

- Collèges Georges-Baudoux, Louis-Léopold Djiet (Bourail),  Wani (Houaïlou), Francis-Carco (Koutio), Laura-Boula (Lifou), Jean-Mariotti, Essaü Voudjo (Poya), Shéa Tiaou (Ouvéa), collège de Magenta, de Normandie, des Portes de Fer ;

- Lycée Auguste-Escoffier ;

- Écoles primaires pilotes de Népoui et de Saint-Michel.L’an dernier, quatre collèges (Kaméré, Rivière-Salée, Tiéta à Voh et Sacré-Cœur à Bourail) et six lycées (Apollinaire-Anova, Petro-Attiti, Jules-Garnier, Saint-Pierre Chanel, lycée du Grand Nouméa et lycée de Pouembout) avaient reçu le label E3D niveau 1. Un élève de Jules-Garnier est venu témoigner sur le diaporama qui passe en boucle dans l’établissement afin de sensibiliser les lycéens au phénomène de la surpêche.

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La démarche de labellisation

Trois niveaux sont distingués dans le processus de labellisation. L’engagement dans la démarche, récompensé par le label E3D de niveau 1 (labellisation accordée pour une durée de 2 ans) ; l’approfondissement de la démarche (label niveau 2 accordé pour cinq ans) ; et le déploiement (label niveau 3 délivré également pour cinq ans) au cours duquel les actions conduites en matière d’EDD doivent être tangibles, pérennes, et transférables vers d’autres acteurs.

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