Plongeon en images dans le lagon calédonien

Plongeon en images dans le lagon calédonien

22 mai 2017

Environnement et énergie Culture

Parmi la soixantaine de photos présentées, le cliché de Stéphanie Floirat (ici recadré) a remporté la Manta d’argent dans la catégorie Grand angle.

Parmi la soixantaine de photos présentées, le cliché de Stéphanie Floirat (ici recadré) a remporté la Manta d’argent dans la catégorie Grand angle.

Du 17 au 21 mai, le Festival de l’image sous-marine de Nouvelle-Calédonie a battu son plein. Cette huitième édition, organisée par l’association Subl’image et soutenue notamment par le gouvernement, a encore une fois réservé de belles surprises à son public.

« Rien n’a changé et tout a changé ! », annonçait Sylvain Charrière, le président de l’association Subl’image, lors de la soirée d’ouverture du festival. Le partenariat avec la Métropole qui s’est tout d’abord déplacé de Marseille vers Strasbourg et sa Fête européenne de l’image sous-marine et de l’environnement (FEISME). « Ce festival souhaite faire découvrir par l’image subaquatique les beautés des fonds sous-marins et sensibiliser le plus grand nombre à la préservation du milieu marin », indique l’association calédonienne qui poursuit le même objectif. Ainsi, le public et les scolaires ont pu visionner pendant quatre jours la sélection des meilleurs films de la 29e édition de la FEISME aux côtés de productions locales.

 

Nouveau prix

Le concours a proposé cette année de nouvelles catégories en photographie telles que Grand angle ou Noir et blanc. Présidé par Pascal Kobeh, photographe sous-marin professionnel de renom, le jury a également remis pour la première fois le prix « Alain Gerbault », en hommage à l’ancien plongeur de l’Aquarium de Nouméa disparu accidentellement en 2016. Récompensant l’œuvre qui évoque au mieux la sensibilisation à la protection de l’environnement, ce prix a été attribué à Franck Fougère pour son court-métrage Je suis une rencontre avec ma planète.

Rendez-vous l’année prochaine avec une nouvelle édition du festival de l’image sous-marine, véritable fenêtre sur la beauté du monde sous-marin calédonien et sa fragilité !

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a aidé à hauteur de 600 000 francs le festival désormais bien ancré dans le calendrier des événements calédoniens.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a aidé à hauteur de 600 000 francs le festival désormais bien ancré dans le calendrier des événements calédoniens.

Une soirée pour le Parc
 
Pour la deuxième année consécutive, le festival a réservé une soirée entière au Parc naturel de la mer de Corail créé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en avril 2014. Les spectateurs ont pu découvrir le documentaire Atrokwàà Jo, un océan en héritage réalisé par Jenny Briffa et coproduit par Têtemba productions, The Pew Charitable Trusts et l’IRD. Après la projection, un focus a été consacré au plateau des Chesterfield, situé à l’ouest du Parc, à deux jours de navigation de Nouméa. Parmi les intervenants, Christophe Fonfreyde de la direction des Affaires maritimes, a présenté la particularité de cet espace composé essentiellement de récifs. Il est également revenu sur une menace qui pèse sur le Parc de la mer de Corail : la présence des blues boats vietnamiens qui viennent y pêcher illégalement.
 
Christophe Fonfreyde, directeur adjoint des Affaires maritimes de la Nouvelle-Calédonie.

Christophe Fonfreyde, directeur adjoint des Affaires maritimes de la Nouvelle-Calédonie.​​​​​​​

 

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