Rencontres et visite à l’Université
Philippe Germain et Hélène Iékawé étaient à l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) vendredi 8 mars. Au programme : un échange de deux heures avec des étudiants d’économie-gestion et de management sur des questions d’économie et de formation, puis une visite du bâtiment Sigma qui abrite le tout nouveau pôle numérique et technologique de l’Université.
« Quels sont les termes de l’accord passé avec le Vanuatu ? », « Un statut d’étudiant-stagiaire est-il en préparation ? », « Quels sont les métiers porteurs ? », « La Nouvelle-Calédonie pourrait-elle exporter davantage de produits agricoles ? » Les étudiants invités à échanger avec le président du gouvernement et la membre en charge de l’éducation n’ont pas hésité à prendre la parole ! Les questions de tous ordres ont fusé, faisant même naître des pistes de réflexion qui pourraient alimenter les prochaines semaines de travail de l’institution. « Cet échange a été très constructif, résume Philippe Germain. Les étudiants ont fait remonter des difficultés dont certaines méritent d’être étudiées par nos services. Je pense notamment au statut de stagiaires et à leurs frais d’assurance Cafat, mais aussi à des dispositifs qui permettraient de favoriser la découverte des métiers. »
Atmosphère contrôlée et plateforme de microscopie
Second acte de l’après-midi : la visite du bâtiment Sigma. Construit dans le prolongement de la bibliothèque universitaire, ce nouveau module de 2 500 m² accueille le pôle technologique et numérique de l’UNC dont la construction a débuté en février 2016. Un projet d’1,7 milliard de francs dont 47 % de fonds propres à l’UNC, le reste provenant de l’État, du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, des trois provinces (via le contrat de développement État/inter-collectivités) et de l’OPT. Ces locaux de haute technologie hébergent des infrastructures et du matériel dédiés à la recherche et au numérique pédagogique.
Le président y a notamment découvert le studio de production audiovisuelle, le laboratoire à atmosphère contrôlée (LAC) ou encore la plateforme de microscopie électronique qui regroupe trois appareils offrant un grossissement de x 2 000 à x 1 200 000. Ces outils de pointe destinés à des applications biologiques (recherche sur les coraux, la leptospirose, etc.) et minérales (analyse de fibres d’amiante, de nanoparticules, etc.) seront accessibles aux étudiants et aux chercheurs dans les prochaines semaines. À terme, ils pourraient aussi être mis à la disposition d’entreprises et d’industries locales ou même de pays voisins, positionnant ainsi la Calédonie en bonne place sur la scène scientifique de la région Pacifique.