Revendre son électricité solaire
Les particuliers qui s’équipent en panneaux photovoltaïques pour leur autoconsommation vont pouvoir revendre leur surplus d’électricité à Enercal ou EEC. Une bonne nouvelle pour la facture énergétique des ménages et pour l’environnement.
Cette mesure, attendue depuis longtemps par les consommateurs et les professionnels du secteur, a été arrêtée à l’unanimité par les membres du gouvernement réunis en séance le 1er décembre. Son objectif est d’inciter les foyers à s’équiper en panneaux solaires et par conséquent, de contribuer au développement des énergies renouvelables, une des résolutions du projet de schéma pour la transition énergétique arrêté par le gouvernement. Les particuliers équipés en photovoltaïque économisent 32,4 francs à chaque kilowattheure (kWh*) produit par leur installation et autoconsommé. Désormais, ils pourront aussi gagner 21 francs par kilowattheure non consommé et réinjecté dans le réseau de distribution publique. Ce tarif, qui correspond au coût moyen de production de l’électricité en Nouvelle-Calédonie, ne constitue pas un surcoût pour les gestionnaires du réseau. Mais surtout, comme le précise Thierry Cornaille, membre du gouvernement en charge de l’énergie, « cette mesure incitative va permettre aux ménages d’amortir leur installation dans des délais raisonnables », environ huit ans.
Procédures simplifiées
Pour pouvoir bénéficier du dispositif, les particuliers doivent posséder un abonnement électrique basse tension à usage domestique et installer des panneaux photovoltaïques de puissance inférieure ou égale à la puissance souscrite dans le contrat. Il faut détenir une autorisation d’exploiter son installation dont l’instruction assurée par la DIMENC a été simplifiée. Enfin, l’équipement doit faire l’objet d’une attestation de conformité. Une fois ces démarches effectuées, il ne reste plus qu’à s’équiper d’un compteur double flux dont le coût est à la charge d’EEC ou Enercal, seuls les frais de pose revenant au client. Avec le taux d’ensoleillement dont bénéficie la Nouvelle-Calédonie, les services du gouvernement ne comptent pas en rester là et étudient actuellement un autre dispositif spécifique aux entreprises et aux collectivités.