Dérogation sous conditions pour les rouleurs
Une trentaine de rouleurs pourront dorénavant circuler sur certaines portions de voie publique, dans la limite du poids total autorisé en charge (PTAC) indiqué par le constructeur. Pour bénéficier de cette dérogation accordée par le gouvernement – et prévue par le code de la route -, ils devront cependant répondre à certaines conditions.
Afin de faciliter le travail des sous-traitants de roulage, des cartes d'autorisation de roulage avec augmentation de charge pourront être attribuées à leurs véhicules par la direction des Infrastructures, de la topographie et des transports terrestres (DITTT). Pour cela, ils devront bien sûr respecter les limitations de vitesse en vigueur sur ces portions, veiller à la sécurité et à la tranquillité des riverains, mais aussi réunir trois garanties. Tout d’abord, utiliser des camions conçus pour supporter une augmentation de la charge et présenter toutes les garanties de sécurité, en lien avec les caractéristiques techniques données par le constructeur. Les entreprises de la mine devront, pour leur part, mettre à la disposition des contrôleurs un moyen de pesée afin de vérifier le poids de chargement autorisé sur le véhicule. Enfin, les voies de circulations empruntées devront faire l'objet d'un avis des gestionnaires des réseaux routiers en question (communes, provinces ou Nouvelle-Calédonie) afin de définir les préconisations nécessaires à la sécurisation de la circulation des usagers.
Ces autorisations concernent les rouleurs adhérents à la société minière Georges Montagnat, pour circuler sur la RT1 entre la mine Étoile du Nord et la zone de stockage du bord de mer Karembé, et entre les PR55+250 et PR56 ; et au syndicat des contracteurs miniers de Thio, pour circuler sur la RP4 entre Nakalé et le stock du bord de mer de la société Le Nickel.
*Pour rappel, le code de la route fixe le poids total autorisé en charge à 26 tonnes pour les camions à trois essieux et à 32 tonnes pour les quatre essieux et plus.