Mieux transmettre l'histoire de la Calédonie

Mieux transmettre l'histoire de la Calédonie

05 mars 2021

Éducation et formation

Le vice-recteur Érick Roser a lancé le 4 mars de nouvelles actions dans le cadre de l’enseignement de l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie.

Le vice-recteur Érick Roser a lancé le 4 mars de nouvelles actions dans le cadre de l’enseignement de l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie.

Le vice-rectorat a présenté un point d’étape sur l’enseignement de l’histoire et de la géographie de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que les nouvelles actions menées en 2021 pour cette matière. Parmi ces initiatives, un concours d’histoire pour les élèves de CM1, CM2, 3e et les lycéens.

Un lieu symbolique a été choisi pour cette présentation qui intervient moins d’un mois après la rentrée scolaire : le service des Archives de la Nouvelle-Calédonie, « dépositaire d’une grande partie de la matière première de l’historien », a rappelé Érick Roser. « L’histoire-géographie est une discipline à forts enjeux. Son enseignement, complexe car il se doit d’être neutre et objectif, est un trait d’union entre l’école et la société », a introduit le vice-recteur qui était notamment entouré du directeur de l’Enseignement, Romain Capron, d’acteurs engagés dans l’enseignement de l’histoire et de membres du Comité des sages.  

 

L’historien Louis-José Barbançon est revenu sur « l’histoire » de l’adaptation des programmes calédoniens à laquelle il a participée avec Christiane Terrier.

L’historien Louis-José Barbançon est revenu sur « l’histoire » de l’adaptation des programmes calédoniens à laquelle il a participée avec Christiane Terrier.

 

 

Programmes adaptés

L’histoire et la géographie en Nouvelle-Calédonie sont enseignées à travers des programmes adaptés et contextualisés. Ce travail d’adaptation a débuté il y a plus de trente ans. « En primaire, les élèves commencent par étudier l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie. Cette logique a été encore renforcée lors de la dernière rénovation des programmes adoptée le 13 janvier au Congrès », a précisé Romain Capron. Depuis la rentrée 2020, les professeurs de lycées en filières générale et technologique ont une demi-heure de cours en plus par semaine pour traiter ces adaptations.

À ce stade, le vice-rectorat a donc souhaité organiser un séminaire sur l’enseignement de cette discipline. Il doit réunir sur deux jours, les 25 et 26 mars, un enseignant par établissement du second degré, soit environ 80 personnes, ainsi que « des chercheurs universitaires, des historiens et des membres du Comité des sages, a précisé Isabelle Amiot, inspectrice pédagogique régionale d’histoire-géographie. L’objectif est de partager les expériences, mais aussi les difficultés, notamment sur les sujets sensibles, et d’identifier les besoins. « Nous souhaitons un prolongement de cette réflexion au sein des établissements tout au long de l’année », a ajouté l’inspectrice, tandis que de nouveaux outils pourraient être conçus et des formations proposées.

 

Des membres du Comité des sages participeront au séminaire sur l’enseignement de l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie.

Des membres du Comité des sages participeront au séminaire sur l’enseignement de l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie. 

 

 

Concours thématique

Deuxième grande action, l’organisation d’un concours d’histoire contemporaine de la Nouvelle-Calédonie pour les classes de CM1, CM2, 3e et les lycéens. « Les élèves aussi peuvent être acteurs de cet enseignement pour mieux s’approprier des moments de leur histoire, a signalé le vice-recteur. L’idée est d’encourager les élèves à se mettre en projet autour d’un thème à chaque fois différent ». Pour cette première édition, la devise « Terre de parole, Terre de partage » a été retenue pour inspirer les jeunes. Les meilleurs productions seront sélectionnées par un jury et valorisées en fin d’année scolaire.

 

Concours d’histoire, infos pratiques

Les inscriptions sont lancées à partir du lundi 15 mars pour les classes de CM1, CM2, 3e et dans les lycées d’enseignement général, technologique et professionnel, public et privé, et doivent se clôturer le 21 mai.

Les travaux devront être remis le 1er octobre au plus tard, tandis que le jury, composé d’historiens, de géographes et d’enseignants, se réunira le 28 octobre pour une remise des prix fin novembre.  

Une catégorie « chef d’œuvre », en lien avec la réforme de l’enseignement  professionnel, est ouverte aux élèves de cette filière qui auront deux ans pour réaliser leur production.

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