Deuxième édition du brevet des jeunes sapeurs-pompiers

« Bon courage et bonne réussite à tous », c’est avec ces mots d’encouragement que les quatorze jeunes qui présentaient leur brevet de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) le 20 novembre dernier, se sont lancés dans leurs épreuves pratiques. Après les évaluations sportives et écrites de la veille, ils entrent dans le dur du sujet avec une série d’épreuves pratiques qui se déroulent en condition quasi-réelles et sous un soleil de plomb.

Le stress est palpable car ce brevet vient clôturer quatre années de formation au sein de leurs écoles respectives qui accueillent, sous format associatif, des jeunes de 13 à 18 ans. « Cinq sections forment les jeunes sapeurs-pompiers : Dumbéa, Païta, Mont-Dore, Koumac et Nouméa. Deux écoles ont présenté des candidats aujourd’hui, Dumbéa et Koumac », a indiqué Christine Marchi-Leccia, référente des JSP pour le DSCGR.

En janvier 2020, le gouvernement a défini un cadre réglementaire pour ces associations. L’objectif était de structurer la filière et de permettre la reconnaissance des titres et diplômes en encadrant et sécurisant la formation. La DSGR organise donc le brevet et est en charge de la formation des animateurs bénévoles dans les sections. Le gouvernement apporte, en outre, son appui en subventionnant les sections, notamment pour l’acquisition des équipements nécessaires, telles que les tenues adaptées et les ressources pédagogiques.

Quatorze jeunes venant des sections de Dumbéa et de Koumac ont passé les épreuves du brevet.

Une jeunesse investie

Dans l’enceinte du collège Edmée-Varin à Auteuil, ils ont été évalués sur les gestes qui font le quotidien d’un pompier : incendies, secours à personne, utilisation d’un appareil respiratoire isolant (ARI), manœuvres de sauvetage, maniement du matériel, opérations diverses, etc…

Pour en arriver à ce niveau de maîtrise, ils se sont investis et ont sacrifié une partie de leur temps libre. « Pour intégrer la formation, il faut d’abord le vouloir. Il faut aussi avoir une condition physique acceptable et avoir de la disponibilité pour venir tous les mercredis après-midis et tous les samedis. Lorsque l’on s’engage, c’est pour quatre ans et c’est un vrai investissement », a expliqué le lieutenant Christine Marchi-Leccia

Si le parcours est exigeant, il attire tout de même de plus en plus de jeunes Calédoniens. « Il y a beaucoup de demandes. Malheureusement, nous ne pouvons pas prendre tout le monde, a confié la responsable. Nous avons donc pour projet de monter deux autres écoles sur le territoire. »