Suivre l'évolution de la crise en ligne

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09 novembre 2021

Numérique Coronavirus

Vaimu’a Muliava a présenté le tableau de bord de suivi de la crise sanitaire en présence des directeurs et des agents qui ont été les chevilles ouvrière du projet.

Vaimu’a Muliava a présenté le tableau de bord de suivi de la crise sanitaire en présence des directeurs et des agents qui ont été les chevilles ouvrière du projet.

À l’image de nombreux pays dans le monde et la région, la Nouvelle-Calédonie s’est dotée d’un tableau de bord de suivi de la crise sanitaire. Cet outil d’aide à la décision est également destiné au grand public qui aura désormais accès, en toute transparence, aux principaux indicateurs et à leur évolution depuis le début de l’épidémie de Covid-19. 

Dans le cadre de la crise sanitaire qui touche la Nouvelle-Calédonie depuis le 6 septembre 2021, le gouvernement annonce quotidiennement un certain nombre d’indicateurs relayés sur ses supports de communication et par les médias : cas positifs au Covid-19, taux d’incidence sur sept jours glissants, patients accueillis en réanimation, décès, patients considérés comme guéris, chiffres de la vaccination, etc. Avec le tableau de bord cartographique désormais proposé sur le site du gouvernement, en plus d’une information quotidienne, c’est une vision globale de l’évolution de la crise sanitaire qui est offerte, ainsi qu’une représentation dans le temps et l’espace, à l’échelle territoriale, provinciale et communale.

Synergie

« Cet outil est le fruit de la mobilisation d’agents volontaires (lire l’encadré) qui ont répondu à l’appel de leurs directeurs et des membres du gouvernement, a tenu à souligner Vaimu’a Muliava, chargé de la fonction publique. Il est également le résultat du travail que le gouvernement a su mener en synergie avec toutes les collectivités dans l’intérêt général, en dépassant le "mille-feuilles administratif" qui caractérise la Nouvelle-Calédonie ». Cette synergie s’inscrit dans la « volonté de transparence et de modernisation de l’action publique », autre secteur porté par Vaimu’a Muliava, et « dans la continuité de la démarche "open data" de la Nouvelle-Calédonie », ont rappelé les agents qui ont travaillé sur le projet.

Fiabilisation

Cet outil s’appuie notamment sur le travail pointilleux mené par la direction des Affaires sanitaires et sociales, avec l’expertise de partenaires tels que l’Isee, le CHT ou l’IRD. La préoccupation première est  de fournir aux usagers « la meilleure des données à l’instant T ». Toutefois, la Nouvelle-Calédonie est confrontée aux mêmes « anomalies » que les autres pays dont elle s’est inspirée pour concevoir son tableau de bord : difficultés de collecte de certains chiffres entraînant l’ajustement d’indicateurs, rattrapage de saisies informatiques pour la vaccination... En parallèle, l’équipe poursuit donc son travail « d’enrichissement et surtout de fiabilisation des données ». Pour le gouvernement, ce suivi contribue à un pilotage efficace de la crise. « Il permet d’orienter les moyens là où il faut, de manière chirurgicale, par exemple pour la vaccination, le dépistage, a enfin insisté Vaimu’a Muliava, comme en temps de guerre ». Une guerre sanitaire.

Comment lire le tableau de bord ?

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  • Le bloc chiffres (à gauche) correspond aux indicateurs au niveau de la Nouvelle-Calédonie auxquels chacun est habitué et qui constituent des repères.
     
  • Les cartes :

- les cartes vaccination permettent d'avoir les tendances par commune et donc de savoir où porter l'effort ;

- les deux cartes incidence permettent de visualiser l'évolution de l'épidémie (localisation et rythme). En mettant en même temps la carte et le graphe pays, on peut comparer une commune ou une province avec les moyennes à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie.

- la carte de la mortalité par commune montre les communes les plus impactées proportionnellement ;

- les cartes positivité et tests permettent de localiser les indicateurs de dépistage. 

  • Les graphes pays (en bas au milieu) proposent de saisir la dynamique dans le temps avec l'historique de la donnée. On peut rétrécir la fenêtre de temps qui permet de zoomer sur une période.
     
  • Les chiffres « communes » et les graphes « communes » (à droite) se modifient en fonction du choix dans le menu déroulant par commune ou par province.
     
  • Les explications (en bas à droite) apportent des informations générales notamment sur l’origine des données, la conception et l’utilisation de l’outil ; des définitions d’indicateurs et des bonus pour en savoir plus.

 

Un travail interdirections

Ce projet a été réalisé par la « cellule Indicateurs » du gouvernement, composée d’agents volontaires. Issus de plusieurs directions de la collectivité, ils ont travaillé en « étroite collaboration, pendant la période de confinement strict, le plus souvent en télétravail », a précisé l’équipe. Il s’agit notamment d’agents de la direction des Infrastructures, de la topographie et des transports terrestres, de la direction du Numérique et de la modernisation,  et du secrétariat général. Au plus fort de la crise, ils ont su mobiliser leurs compétences, leur dynamisme et leur créativité pour fournir encore davantage d’informations au profit des Calédoniens. 
 

Au premier plan, Cynthia Jan (DITTT) a coordonné la « cellule Indicateurs », sous la supervision du directeur de la DITTT, Georges Selefen (2e plan, à droite).

Au premier plan, Cynthia Jan (DITTT) a coordonné la « cellule Indicateurs », sous la supervision du directeur de la DITTT, Georges Selefen (2e plan, à droite).

 

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