Améliorer la sécurité au travail dans les activités portuaires

Améliorer la sécurité au travail dans les activités portuaires

12 août 2020

Santé et social Emploi et travail Sécurité et prévention

Les accidents du travail dans les activités portuaires calédoniennes ont donné lieu à plus de 9 000 journées d'arrêt de travail entre 2017 et 2019.

Les accidents du travail dans les activités portuaires calédoniennes ont donné lieu à plus de 9 000 journées d'arrêt de travail entre 2017 et 2019.

La Matinée de la prévention, proposée mercredi 12 août par la direction du Travail et de l’emploi (DTE) et la Cafat, s’est intéressée pour la première fois à la sécurité et à la santé  au travail dans les activités portuaires de Nouvelle-Calédonie. Un secteur qui affiche un indice de fréquence des accidents du travail presque trois fois supérieur à la moyenne calédonienne.

Les activités portuaires regroupent le transport maritime, le chalandage, l’acconage, l’activité des dockers... Soit environ 700 salariés qui, entre 2017 et 2019, ont été victimes de 189 accidents de travail avec arrêt d’activité (47 jours en moyenne). Ces chiffres inquiétants ont attiré l’attention de la DTE et de la Cafat. « Après plusieurs visites sur le port autonome pour voir comment ça se passe, raconte le chef du service prévention des risques professionnels de la DTE, Philippe Di Maggio, nous avons décidé d’organiser une séquence de sensibilisation à la santé et à la sécurité au travail adaptée à ce secteur. »

 

La conférence était animée par Philippe Di Maggio (DTE) et Olivier Marion (Cafat).

La conférence était animée par Philippe Di Maggio (DTE) et Olivier Marion (Cafat).

 

 

Définir des procédures communes

 

Au programme, un rappel des règles du code du travail et de la réglementation en vigueur, puis la présentation d’une stratégie qui permettrait de faire bouger les lignes. « Si ces entreprises n’ont pas mis jusqu’alors la sécurité et la santé au travail au premier rang de leurs priorités, elles en ont la volonté et les moyens, indique Philippe Di Maggio. L’idée est donc de favoriser la concertation entre ces entreprises afin qu’elles définissent des procédures communes. »

Une trentaine de représentants de sociétés intervenant sur les différents ports publics et privés de Nouvelle-Calédonie ont assisté à cette Matinée qui se déroulait cette fois à la Chambre de métiers et de l’artisanat, mais aussi en ligne. Grâce à la visioconférence, la séquence a, en effet, également été suivie à distance par l’administration portuaire de la Polynésie française.

 

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